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09 avril 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La région a perdu 302 habitants en 2016-2017

La Vallée-de-l’Or enregistre un de ses pires bilan depuis l’an 2000

©La Fronti;ere/Le Citoyen - Archives/Patrick Rodrigue

Avec une perte nette de 251 individus en 2016-2017, la MRC de la Vallée-de-l’Or a enregistré un de ses bilans migratoires les plus négatifs depuis le début des années 2000.

C’est ce que révèle le plus récent Coup d’œil sociodémographique de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) sur la migration entre les régions. Ainsi, l’Abitibi-Témiscamingue a accueilli 2136 nouveaux arrivants en 2016-2017 contre 2438 départs, pour une perte nette de 302 individus.

Si ce résultat contraste avec les bilans positifs de 53 et 153 nouveaux arrivants en 2010-2011 et en 2011-2012, il s’inscrit dans le retour à une tendance négative observée à partir de 2012-2013.

Le résultat demeure quand même plus encourageant qu’au cours des deux années précédentes, où la région avait enregistré des soldes négatifs de 539 et 433 individus. «Les déficits des années les plus récentes sont cependant loin d’être aussi importants qu’au début des années 2000, où ils atteignaient environ 2000 personnes chaque année», précise l’ISQ.

Les études et le travail

Selon l’ISQ, la migration atteint un sommet dans la vingtaine, ce qui pourrait notamment être motivé par l’entrée sur le marché du travail ou la poursuite des études. D’ailleurs, toutes régions confondues, 48 % des déplacements interrégionaux en 2016-2017 avaient Montréal comme point de départ ou de destination. À l’inverse, plus l’âge est important, moins les mouvements de population sont fréquents.

Des gains pour Amos et Rouyn-Noranda

Au chapitre des MRC, Abitibi et Rouyn-Noranda ont présenté de légères hausses de leur population, avec des gains respectifs de 78 et 48 individus. À l’inverse, Abitibi-Ouest en a perdu 57, Témiscamingue, 120, et la Vallée-de-l’Or, 251. L’ISQ ne détaille pas les causes de ces variations, mais précise que pour la Vallée-de-l’Or, il s’agit d’un de ses résultats les plus négatifs depuis le début des années 2000.

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