23 avril 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Le PRS, qui est déjà en place ailleurs au Québec, est le premier du genre au Canada. «Jusqu’à tout récemment, les banques alimentaires Moisson de Rouyn-Noranda et Val-d’Or offraient des fruits, des légumes, du pain, des conserves et parfois, un morceau de viande dans les paniers de dépannage. Ce manque de protéines a longtemps été source de frustration de la part des ménages fréquentant nos services et aussi pour les employés, qui malgré tous leurs efforts n’arrivaient pas à fournir les produits de base à une saine alimentation», a expliqué martine Dion, directrice générale de la RBH de Rouyn-Noranda.

Donner à manger pour 20 M $

Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre régional s’est réjoui du déploiement du PRS. «L’entente conclue aujourd’hui avec l’engagement des épiciers est une gtrand geste de solidarité sociale et environnementale Ce seront d’autant moins de denrées qui seront enfouies», dit M. Blanchette en soulignant qu’il y aura des enjeux techniques d’entreposage et de transport qui devront être surmontés. Il en coûte en moyenne 7000 $ par supermarché aux banques alimentaires pour mettre en place la récupération des denrées.

«Ce programme de récupération en supermarché répond à des besoins fondamentaux évidents : donner à manger, soutenir le travail remarquable des banques alimentaires, améliorer la qualité de vie des personnes démunies, tout en évitant le gaspillage», a déclaré Denise Lavallée, conseillère du district Noranda.

Plus de 310 000 repas déjà offerts pourront être améliorés grâce au PRS. D’ici 2022, ce sont près de 20 M $ de denrées en valeur marchande qui auront été récupéré par les moissons de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or et plus de 5,9 M de repas.