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20 avril 2018

Le Harfang des neiges est prêt à faire ses preuves

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marc-André Gemme

Après plus de 20 ans de travail, Jean Boudreault affirme avoir terminé son projet de motoneige à cabine fermée, qu’il a surnomméE le Harfang des neiges.

Il y a une vingtaine d’années, Jean Boudreault a vu un documentaire sur l’Avro Arrow, cet avion à réaction canadien qui aurait pu révolutionner le monde de l’aéronautique, mais dont le projet a avorté. «J’ai voulu rendre hommage à l’avion en version miniature, a-t-il raconté. Au départ, j’avais mis des ailes, mais ce n’était pas conforme et c’était un peu dangereux, alors je les ai enlevées.»

Machiniste à la retraite, il a tout fabriqué lui-même, des chenilles de motoneige modifiées au système de direction et à la cabine en fibre de verre. «Quand on est machiniste, on devient un peu ingénieur», a-t-il lancé.

Son système de direction est d’ailleurs assez unique. Lorsqu’on tourne les skis, la cabine se penche en même temps.

Beaucoup d’intérêt

En 1999, M. Boudreault et sa machine avaient fait la première page du journal Le Citoyen. «Depuis ce temps-là, beaucoup de gens me demandent où j’en suis rendu avec mon projet. Aujourd’hui, je peux leur dire qu’il est terminé», a-t-il indiqué.

La dernière fois où le Journal avait visité l’inventeur, sa machine n’était pas fonctionnelle. Aujourd’hui, elle est alimentée d’un moteur de motocyclette de 1000 cc et son système de direction est au point. «C’est un système électrique, mais le ministère des Transports a insisté pour qu’il y ait une méthode mécanique de direction en cas de bris électrique», a mentionné Jean Boudreault. C’est l’un des facteurs qui ont ralenti le développement du Harfang des neiges.

Bien que tout soit fonctionnel, M. Boudreault n’a jamais encore fait d’essais de sa machine sur le terrain. «Il est trop tard cette année. Je vais faire le premier essai l’hiver prochain», a précisé l’inventeur.

Vendre son idée

Bien qu’il lui ait fallu 20 ans pour terminer son projet, Jean Boudreault n’est pas contre l’idée de vendre son concept à une entreprise qui aimerait en faire la mise en marché. «Pour elle, ça ne prendrait pas 20 ans à fabriquer», a-t-il lancé à la blague.

Son prototype, par contre, n’est pas à vendre. Il ne sait pas s’il va l’utiliser souvent, mais il aimerait bien présenter sa machine dans des événements ou des expositions.

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