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18 avril 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Des mentors pour prévenir le décrochage au cégep

©La Frontière/Le Citoyen - Patrick Rodrigue

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue expérimente une formule originale pour favoriser l’intégration des nouveaux étudiants: l’emploi de mentors auprès des étudiants déjà inscrits.

Dans la semaine du 9 avril, une quarantaine d’étudiants qui s’étaient porté volontaires ont amorcé une campagne téléphonique pour contacter l’ensemble des quelque 500 jeunes qui devraient débuter leurs études collégiales l’automne prochain dans l’un des trois campus du Cégep.

«Le passage du secondaire au collégial est un moment particulièrement stressant, et il l’est de plus en plus au fil des années. Nous avons donc voulu faciliter cette transition en faisant appel à des gens qui l’ont fraîchement vécue et qui peuvent partager leur expérience», a expliqué Nicole Langlais, directrice des affaires étudiantes.

Dialoguer et rassurer

Le premier appel avait pour objet d’amorcer un dialogue avec les futurs cégépiens. Il y aura ensuite une relance en mai, cette fois par téléphone, par courriel ou par texto.

«Nos mentors répondront alors de leur mieux aux inquiétudes de leur interlocuteur, a précisé Mme Langlais. Ils présenteront aussi les différents services disponibles dans notre établissement et à quoi ceux-ci peuvent servir concrètement. Ce sera plus pertinent qu’une présentation globale en groupe lors de la rentrée.»

Combinaison gagnante

Après que le Cégep eût expérimenté diverses approches lors de la session d’automne 2017 auprès de la centaine de jeunes qui allaient débuter leurs études collégiales à l’hiver 2018, Nicole Langlais soutient que l’approche étudiant par étudiant s’est révélée la plus appropriée.

«C’est une combinaison gagnante puisque le mentor sait ce que vit le futur étudiant puisqu’il l’a lui-même vécu, a-t-elle fait valoir. Ça permet aussi d’établir un lien entre les deux étudiants. Le nouveau arrivera plus en confiance puisqu’il connaît déjà quelqu’un dans la place. Nous croyons d’ailleurs que cela pourrait contribuer à favoriser la rétention de nos étudiants parce que la première session, c’est souvent la plus pénible.»

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