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13 avril 2018

Le CISSSAT n’aura pas à faire face à un déficit de 22 M $

Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscaminuge

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) devrait terminer son année financière près de l’équilibre. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a pris la décision d’éponger le déficit de l’année en cours de l’organisation.

Ayant prouvé au Ministère ses efforts de performance, l’utilisation adéquate de l’argent accordé et son caractère unique, l’organisation a pu profiter de ce privilège. Le PDG du CISSSAT, Yves Desjardins, s’est déclaré très satisfait de cette décision. «Je suis très heureux. Ça va tout de même nous donner la chance de repartir avec une carte de crédit à zéro. Il faut donc s’assurer de redoubler d’efforts pour ne pas replonger en déficit», signale-t-il.

Une forte hausse

Depuis la mise en place de la nouvelle structure en 2015, jamais l’un de ses manques à gagner n’avait été aussi élevé. L’épuisement des réserves au niveau financier est l’une des explications au bond marqué de cette année.

«Notre déficit premier, depuis la création du CISSSAT, tourne toujours autour de 20 M $, mais dans les années précédentes, j’avais des bas de laine pour arriver en surplus ou, à tout le moins, limiter le plus possible le déficit. Désormais, il ne m’en reste presque plus», explique M. Desjardins.

Un équilibre à retrouver

Comme cet apport monétaire du Ministère n’est pas récurrent, des mesures doivent tout de même être prises pour ne pas replonger dans un déficit.

L’un des moyens envisagés par l’organisation est l’ajout de postes. «Environ 80 % du budget est réservé aux ressources humaines. Il faut donc avoir plus de personnes ayant des postes au sein de l’organisation. La main-d’œuvre indépendante, le temps supplémentaire et l’assurance-salaire coûtent cher», estime le PDG.

La transformation clinique déjà amorcée dans les principales villes de la région reste l’une des autres solutions afin de limiter les dépenses. «Un patient qui reste à l’hôpital pendant cinq jours, alors qu’il pourrait y séjourner durant seulement deux jours, amène des impacts sur les finances de l’établissement et sur la santé des gens. On veut donc écourter le plus possible le temps qu’une personne passe à l’hôpital», précise Yves Desjardins.

Fier du travail accompli

Le haut dirigeant de l’institution tient à souligner le travail de ses employés dans une période de grandes transformations. «Les équipes cliniques font un travail fantastique. Ils doivent faire face à beaucoup de changements et ils s’adaptent bien», estime-t-il.

Il assure également que l’équipe des ressources financières a livré la marchandise. «Un bateau de 22 M $, ça ne se tourne pas en une minute. L’administration a bien démontré au Ministère que nos efforts sont sérieux et louables. Il sait où l’on s’en va», fait-il observer.

Le rapport financier de l’année qui vient de se terminer n’est pas encore disponible. Il est donc impossible de savoir si le CISSSAT le conclura dans le rouge, malgré l’aide du Ministère pour y arriver.

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