À 20 ans, elle offre volontairement une partie de son foie

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Âgée de seulement 20 ans, Alice (nom fictif) a décidé, par pur altruisme, de faire don d’une partie de son foie à quiconque en aurait besoin.

«L’avantage du foie, c’est qu’il se régénère naturellement. On peut donc en faire don d’une partie à quelques reprises. J’avais vu sur les réseaux sociaux des vidéos de gens très malades qui sont à la recherche d’un organe pour simplement vivre. Comme je suis en santé, je me suis dit: pourquoi pas», a raconté la jeune femme, qui a opté pour l’anonymat afin que l’accent soit mis sur son geste plutôt que sur sa personne.

Outre sa volonté d’aider les autres, Alice a aussi été interpellée par la condition de son père, aux prises avec un kyste cancéreux dans un rein. «Il est rendu à un point critique où il doit être opéré. Pour des raisons de santé, je ne pouvais pas lui offrir un de mes reins. Je me suis donc dit que si je ne pouvais pas l’aider, lui, eh bien j’aiderais d’autres personnes», a-t-elle expliqué.

La jeune femme en a donc discuté avec son médecin de famille, puis elle a inscrit son nom à une liste de donneurs volontaires. «Rester branché sur une machine à l’hôpital, ce n’est pas une vie, a-t-elle lancé. Il y a de bien plus belles choses à vivre que ça. Et je pense que tous ceux qui sont en santé devraient penser comme moi.»

Dotée d’un groupe sanguin rare, le AB, Alice commencera également sous peu à donner de son sang. Le plasma qu’il contient, un composé particulièrement efficace pour soigner les grands brûlés et stopper les hémorragies, peut en effet être transféré à tous les autres groupes sanguins.

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