Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

10 avril 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Une semaine sous le signe de la diversité au Cégep et à l’UQAT

©La Frontière/Le Citoyen - Patrick Rodrigue

Plusieurs activités ont été organisées par le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et l’UQAT, au campus de Rouyn-Noranda, afin d’inviter les étudiants et le personnel à y créer des milieux plus ouverts aux différences.

Depuis le 9 avril et jusqu’au 12, les deux établissements ont souligné la Semaine de la diversité sexuelle par l’installation d’une bannière aux couleurs de l’arc-en-ciel dans le corridor vitré du Pavillon des Sciences et par la création d’une murale multicolore à la cafétéria.

La photographe Marina Fontaine se déplacera aussi, le mercredi de 11h à 14h au local du Comité pour la diversité sexuelle du Cégep et de l’UQAT, pour offrir à ceux qui le souhaitaient une séance photo pour faire ressortir, dans un simple portrait, l’unicité de chacun. Ces photos devraient ensuite faire l’objet d’une exposition sur la diversité.

Enfin, Cathy Gélinas et Philippe Dupuis, de la Coalition d’aide à la diversité sexuelle en Abitibi-Témiscamingue, prononceront, jeudi à 18h30 au salon de la Résidence des filles, une conférence sur le coming out en milieu de travail et en milieu scolaire.

Vaincre les préjugés

«En tant qu’établissement scolaire, il est de notre devoir de sensibiliser nos étudiants et notre personnel sur les différences afin de briser les tabous et vaincre les préjugés. C’est pourquoi, depuis quelques années déjà, nous organisons cette semaine, conjointement avec l’UQAT. Le portrait s’est beaucoup amélioré par rapport au passé, mais nous voulons favoriser encore plus l’ouverture», a indiqué Nicole Langlais, directrice des affaires étudiantes au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.

Encore du travail à faire

De son propre aveu, il reste cependant encore du travail à faire. «Il y a encore des situations déplorables et des gens qui n’osent pas parler ou dénoncer, de peur de subir des représailles. C’est pourquoi nous tentons d’implanter en nos murs une culture de dénonciation des abus, et ce, sous toutes leurs formes», a mentionné Mme Langlais.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média