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04 mars 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Les animaux perdus au Témiscamingue ont maintenant un toit

Inauguration du Refuge pour animaux

©La Frontière - Lucie Charest

Il y avait de l’émotion dans l’air lors de la coupe du ruban pour l’inauguration officielle du Refuge pour animaux du Témiscamingue le 4 mars. L’émotion a monté d’un cran lorsque la préfète a remis le permis du MAPAQ à une des cofondatrices. Celle-ci a fondu en larmes.

Une centaine de visiteurs a répondu à l’invitation du CA du refuge. Tous autant qu’ils étaient n’ont pas tari d’éloges envers cette nouvelle infrastructure, envers le travail accompli par ceux qui y ont cru, ceux qui ont porté le projet à bout de bras depuis plus de quatre ans.
Richard Bérubé, président de l’organisme, n’a eu qu’un simple commentaire : «C’était un projet, aujourd’hui, c’est un véritable refuge.»
La préfète, Claire Bolduc, semblait aussi touchée que les premières instigatrices du refuge, Dominique Dubois et Francine Beaudoin, après avoir coupé le ruban. «C’est une journée ensoleillée, à l’extérieur comme dans nos cœurs, s’est-elle réjouie. Ce projet est l’illustration des grandes choses que des gens peuvent réaliser quand ils se prennent en mains. À quel point, ils ont la capacité d’y arriver. C’est un grand moment pour tout le territoire. En amont, un travail pour uniformiser la réglementation avait été fait, 11 municipalités y ont adhéré et deux villes ont pris des ententes avec le Refuge. C’est un grand pas en avant tant pour ceux qui aiment les animaux que pour les autres.»

©La Frontière - Lucie Charest

Une centaine de personnes a assisté à l’inauguration officielle le 4 mars.

©La Frontière - Lucie Charest

Premier pensionnaire du Refuge, ce labrador blond a été rescapé alors qu’il était déshydraté et souffrait de multiples blessures et morsures. Francine Beaudoin, à gauche, et Dominique Dubois étaient ravies de le présenter aux visiteurs.

C’était un projet, aujourd’hui, c’est un véritable refuge. -Richard Bérubé

Bénévolat équivalant à 40 000 $
Il faut savoir que, de l’achat du bâtiment, situé au 701 Route 382 à Laverlochère, à la version finale inaugurée le 4 mars, il y a l’appui de bénévoles, d’entrepreneurs, d’un bon nombre de membres de la communauté rurale.
«La bâtisse et le terrain ont coûté 40 000 $, a précisé Richard Bérubé. Nous avons reçu différents dons et commandites. Nous avons pour environ 30 000 $ en matériaux. Plusieurs entrepreneurs nous ont fait payer seulement le matériel, ils faisaient les travaux bénévolement.»
«Et ça, c’est sans compter tous les bénévoles qui sont venus pour nous aider, à nettoyer la cour, à faire différentes corvées, ont renchéri, Dominique Dubois et Francine Beaudoin. Il y a au moins une centaine de bénévoles venus de partout au Témis qui ont donné un minimum de quatre heures chacun. Il y a aussi de huit à neuf bénévoles qui venaient à chaque fin de semaine donner deux jours.»
Le temps investi par des bénévoles équivaudrait à au moins 40 000 $ si claculé au salaire minimum, selon l’économiste Chantal Tremblay, conseillère auprès du CA. Ce qui porterait la valeur du refuge à plus de 100 000 $.

©La Frontière - Lucie Charest

Pour Richard Bérubé, le Refuge a pu voir le jour grâce à la complémentarité des compétences des personnes qui s’y sont investies.

Enfin!
Une dame de Guigues qui a assisté à l’inauguration a exprimé sa grande satisfaction. «Enfin! On pourrait dire «Enfin» et tout serait dit, a résumé Marie-Andrée Gagnon, une agronome de profession. Enfin, parce que nos animaux errants ne seront plus laissés à eux-mêmes, ils seront pris en charge. Enfin, parce qu’il y a des problématiques liées aux animaux depuis longtemps au Témiscamingue. Enfin, parce que ça permettra de faire de la sensibilisation, de faire prendre conscience aux gens que les animaux sont des êtres vivants qui ressentent aussi des émotions.»

©La Frontière - Lucie Charest

Dominique Dubois, à gauche, et Francine Beaudoin, en rêvaient depuis des années. De voir ce rêve auquel elles se sont dédiées avec tant d’acharnement se concrétiser a soulevé de multiples émotions.

À surveiller
À compter du 11 mars, des représentants du Refuge, identifiés comme tel feront du porte-à-porte sur le territoire pour vendre des médailles. Ils auront également en mains un permis de la municipalité où ils effectuent leur travail d’inventaire. Des projets de zoothérapie et de sensibilisation dans les écoles sont présentement en gestation. Parions qu’ils arriveront à terme comme ce fut le cas pour le refuge.
Une centaine de personnes, dont les maires de Laverlochère-Angliers, Ville-Marie et Guigues étaient présents à l’inauguration. Lors de la journée portes-ouvertes, le 10 février, au-delà de 200 personnes, venues des quatre coins du territoire, avaient fait le tour des installations.
 

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