26 mars 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo La Frontière/Le Citoyen– Thierry de Noncourt

Le théâtre est situé dans la première église de Noranda, construite en 1931, soit l’ancienne église de Notre-Dame-de-Protection.

«Je suis un homme très heureux aujourd’hui. Les infrastructures culturelles jouent un rôle clé dans le développement de nos communautés. De nombreuses études ont démontré qu’une culture forte est un facteur de qualité de vie, de prospérité, de fierté et d’identité», s’est réjoui, Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre responsable de la région, à l’occasion de l’annonce, qui a eu lieu le 26 mars à l’Agora.

Le projet permettra, entre autre, l’aménagement d’une salle à géométrie variable et à l’instauration de divers services réservés à l’accueil du public. Grâce aux travaux, l’organisation pourra élargir son offre culturelle en matière de théâtre de création et de concert de musique acoustique. Ainsi, l’Agora des Arts disposera de locaux plus sécuritaires disposant d’installations et d’équipements modernes.

Mécénat

Plus de 200 familles de Rouyn-Noranda ont contribué financièrement au projet pour un total de 600 000 $. Le gouvernement fédéral devrait ajouter 1,2 M$ pour boucler le budget du projet. Le début des travaux est prévu pour 2019 et ceux-ci devraient être complétés en 2020.

Il y a, en moyenne, 15 pièces de théâtre qui sont présentées au sein à l’Agora des Arts chaque année, quelque cinq spectacles de musique, en plus de ceux présentés à l’occasion du Festival des guitares du monde et du Festival de musique émergente. Quelque 2000 jeunes assistent annuellement à des événements à l’Agora. Différents organismes culturels ont leurs locaux dans l’ancien presbytère adjacent.

«Dans les années futures, dans 15 ans, 20 ans, 30 ans, l’Agora des Arts sera toujours un beau lieu de rencontre», a assuré Réal Beauchamp, directeur général de l’Agora.

La première saison de l’Agora des Arts était en 2008, près d’une dizaine d’années après que le projet eu germé dans la tête et le cœur de Jean-Charles Coutu et de Jean-Guy Côté. Il aura fallu une autre dizaine d’années pour que le projet de rénovation soit accepté.