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20 mars 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

L’IRM mobile contrainte d’être fixée à Rouyn-Noranda pour quelques semaines

IRM mobile Amos

©Archives

En raison de bris sur la remorque qui sert à le transporter dans les principaux hôpitaux de la région, l’appareil mobile de résonance magnétique (IRM) devra être fixé à Rouyn-Noranda pour une durée de quelques semaines.

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Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) en a fait l’annonce le 20 mars, invoquant des raisons de sécurité. «La remorque nécessite des réparations importantes que la compagnie pourra effectuer à l’aide d’experts d’ici quelques semaines», a fait savoir Krystina Sawyer, adjointe au PDG aux relations avec les médias du CISSSAT, par voie de communiqué.

Le CISSSAT n’était toutefois pas en mesure de préciser la nature des bris ni la durée précise des réparations requises. Dans l’intervalle, tous les rendez-vous déjà octroyés seront maintenus, tandis que l’offre de services continuera d’être assurée pour tous les secteurs de la région, mais à partir du site de Rouyn-Noranda.

Immobilisation ironique

Cette immobilisation forcée à Rouyn-Noranda de l’appareil mobile d’IRM survient cinq mois après que la décision du CISSSAT de le fixer pour de bon à Amos ait été déboutée par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

Lors de sa séance du 21 septembre 2017, le conseil d’administration du CISSSAT avait décidé à l’unanimité que le service d’IRM serait finalement implanté de manière permanente à Amos. Il acquiesçait ainsi aux requêtes lancées depuis 2012 par l’Hôpital d’Amos, notamment pour répondre aux besoins de ses spécialisations en orthopédie et en traumatologie.

Or, le 11 octobre, le ministre Barrette avait balayé du revers de la main le modèle proposé par et pour la région en imposant le statu quo: l’appareil d’IRM allait demeurer mobile.

Sur les ondes de Radio-Canada, le président du conseil d’administration du CISSSAT, Claude Morin, avait déploré la décision ministérielle, faisant part de sa déception et son étonnement de voir tant d’efforts réduits à néant. Il s’était même questionné sur la pertinence d’avoir un conseil d’administration au sein d’un centre de santé si celui-ci n’avait aucun pouvoir décisionnel sur les affaires de sa région.

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