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14 mars 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le don d’organes, un petit geste aux grosses retombées

La Marche du rein promet une édition plus haute en couleur que jamais

©La Frontière/Le Citoyen - Patrick Rodrigue

Bien qu’il s’agisse d’un geste tout simple, signer sa carte de don d’organes peut sauver des vies. Maurice Veillet en sait quelque chose, lui qui a cédé un de ses reins à son fils gravement malade.

«Quelques mois seulement après avoir reçu son diagnostic, mon fils a dû commencer à subir des traitements de dialyse. Disons que ça m’a sensibilisé de gré ou de force», a lancé le Valdorien avec un sourire, lors du lancement de l’édition régionale 2018 de la Marche du rein, le 14 mars à Rouyn-Noranda.

Ma conjointe a donné la vie à mon fils, moi, je lui ai permis d’en vivre une deuxième -Maurice Veillet

Un cheminement qui en vaut la peine

Le cheminement n’a pas été de tout repos. Même si le donneur potentiel est de la même famille que le receveur, cela ne garantit pas une compatibilité. Les deux ont donc dû passer toute une batterie de tests physiques et psychologiques. «Ça nous a demandé environ neuf mois, a mentionné M. Veillet. On a eu de la chance parce que dans les grands centre, ça peut prendre jusqu’à un an et demi avant d’avoir tous les résultats.»

La greffe a eu lieu en mai 2015 à Montréal. Maurice Veillet a passé quatre heures en salle d’opération, tandis que l’intervention pour son fils en a duré six. Une période de convalescence à Montréal ponctuée d’examens de contrôle s’en est suivie.

«Trois ans plus tard, je n’en conserve aucune séquelle, tandis que mon fils a pu retrouver une bonne qualité de vie, même s’il devra prendre des médicaments antirejet pour le restant de ses jours. Ma conjointe lui a donné la vie, moi, je lui ai permis d’en vivre une deuxième», a fait valoir M. Veillet.

Améliorer les traitements

La Marche du rein vise justement à récolter des fonds pour soutenir les patients et leurs familles, mais aussi pour financer la recherche scientifique afin de rendre les médicaments antirejet plus performants et moins contraignants. L’édition régionale 2018 se déroulera le samedi 26 mai en simultané à Rouyn-Noranda et Val-d’Or.

Du cirque au sommet d’une grue

À Rouyn-Noranda, l’organisation a été confiée à un groupe d’étudiants en Développement social du Centre Élisabeth-Bruyère. «Dans le cadre de nos cours, nous devions nous développer socialement en nous impliquant dans un projet. Cette cause nous tenait à cœur», a expliqué la porte-parole des étudiants, Valéry Vaudry.

La population est ainsi conviée à la Place de la Citoyenneté et de la Coopération à compter de 9h, pour un départ à 10h. Après un parcours de 5 km dans les rues de la ville, les participants reviendront au point de départ pour une grande fête familiale.

«Il y aura de la musique avec Yves Dumulon, tandis que l’artiste acrobate Vanessa Collini présentera un numéro de cerceau aérien au sommet d’une grue. Les enfants pourront quant à eux s’amuser avec le furry Dominiké. Et il y aura un rallye familial pour mieux expliquer les maladies du rein, les traitements et le rôle de la Fondation canadienne du rein», a détaillé Mme Vaudry.

À Val-d’Or, les gens sont conviés au chalet d’accueil de la Forêt récréative. La Marche du rein se déroulera aux mêmes heures qu’à Rouyn-Noranda.

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