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20 février 2018

Un défi de "sextage" qui dérange

Bien qu’aucun cas n’ait été intercepté par la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA), des défis basés sur l’échange de photos nues existent. Le CAPACS d’Abitibi-Ouest a tenu des ateliers de prévention.

«C’est vraiment une problématique d’adolescents, car ils aiment beaucoup se lancer des défis» a expliqué Bianca Matte, intervenante pour le CAPACS d’Abitibi-Ouest.

Le défi en question consistait à prendre des photos de leurs parties intimes dans l’enceinte de l’école. Les élèves qui recevaient ce défi avaient deux minutes pour y répondre. Les photos étaient ensuite envoyées par différentes applications telles que Snapchat, Instagram, Messenger, etc.

«Notre rôle dans ça, c’est d’expliquer aux jeunes que ce genre de photos peuvent avoir de lourds impacts sur leur avenir, a-t-elle indiqué. Mais on veut aussi éduquer les parents parce qu’ils doivent être à l’affût de ce genre de défi et peuvent en parler avec leurs ados», mentionne l'intervenante.

Une nouvelle réalité

Pour les intervenants du CAPACS, les téléphones intelligents ont amené une nouvelle réalité qui n’existait pas il y a quelques années. «Dans mon temps, si j’avais voulu faire quelque chose comme ça, j’aurais dû prendre une photo, la faire développer et l’envoyer par la poste, a lancé Bianca Matte. Mais aujourd’hui, ça prend deux secondes. Les jeunes ne voient pas l'impact des médias sociaux et jusqu’où ça peut aller.»

Les gens se fient à la bonne volonté des récipiendaires, mais il est très facile de garder des images et de les partager. Celles-ci peuvent donc se retrouver publiques assez facilement. Un peu de mauvaise volonté d’un amoureux déchiré, un vol de téléphone ou encore un prêt d'appareil à un ami qui en profite pour transférer l’image à d’autres. Il existe de nombreuses façons de perdre le contrôle de de ces photos une fois dans le nuage.

Malentendu

«La nouvelle a été mal reprise par certains médias, a souligné Bianca Matte. Nous n’avons pas fait d’intervention à Macamic parce que la problématique est plus importante à cet endroit, c’est un atelier qu’on a fait dans toutes les écoles secondaires de la MRC.»

Le programme de prévention visait surtout à éduquer les jeunes sur les impacts potentiels et invitait les jeunes à discuter de leurs expériences.

La CSLA insiste sur le fait qu’aucune élève de la MRC n’a été interceptée à faire un défi de la sorte.

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