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17 février 2018

L’UQAT cherche à savoir où se situent les entreprises bovines de la région

Éleveur de bétail

©Marc-André Gemme - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’UQAT a récemment tenu un symposium sur la production bovine afin d’obtenir des données techniques ainsi que des données au niveau des ressources humaines afin de mieux situer la place des fermes bovines de la région et du nord de l’Ontario.

«Depuis quelques années, les gens d’Abitibi-Témiscamingue et de l’Ontario se sont parlé et se sont rendu compte qu’ils partageaient des objectifs communs, a expliqué Carole Lafrenière, professeure-chercheure sous octroi à la station de recherche agroalimentaire de l’Abitibi-Témiscamingue. Alors d’avoir des gens des deux provinces qui travaillaient ensemble sur le développement de la production bovine dans le nord, c’était une première.»

Le symposium, qui a duré deux jours, soit les 7 et 8 février, a permis aux agriculteurs ontariens et québécois d’apprendre à travailler ensemble.

Journée de visite

«Lors de la première journée, les participants ont fait des visites de fermes, a indiqué Mme Lafrenière. Il y a eu une visite en Ontario ainsi que deux autres visites au Québec.»

Malgré le fait que les agriculteurs travaillent tous dans le même domaine, chaque visite a permis aux gens d’apprendre de nouvelles choses.

En soirée, Reynold Bergen, directeur scientifique du conseil de recherche pour le bovin de boucherie, a animé une conférence sur l’importance de la recherche dans le bœuf.

L’importance de la recherche

Plusieurs conférences ont été présentées lors de la deuxième journée du symposium. Reynold Bergen a exposé le développement en recherche sur les impacts environnementaux de la production bovine. «Il nous a fait comprendre qu’il était important pour l’industrie d’investir dans la recherche afin d’obtenir des faits de personnes indépendantes sans quoi l’industrie ne progressera pas», a souligné Carole Lafrenière.

À l’heure actuelle, pour chaque tête de bovin de boucherie vendu, 0,35 $ s’en va à la recherche sur le bœuf. «Le conseil de recherche sur le bovin de boucherie a fait la démonstration que la recherche appliquée qu’ils ont réalisée est déterminée par les producteurs du Canada et que ç’a été très efficace», a-t-elle indiqué.

Le conseil travaille présentement sur un plan qui permettrait d’augmenter ce montant à 0,75 $ par tête. «Ce qui est intéressant, c’est que cet argent-là nous revient, a affirmé Mme Lafrenière. Ici, à l’UQAT, on a reçu de l’argent pour faire des recherches sur les pâturages et une partie de ce financement provenait du 0,35 $ prélevé sur la vente de bœufs.»

Résultats de l’étude

Avant la tenue du symposium, les participants avaient été appelés à répondre à une centaine de questions. «On ne pouvait pas présenter les résultats de chaque question, alors on a pris une approche innovante en présentant trois thématiques qui rejoignaient les producteurs», a expliqué Carole Lafrenière.

La première thématique portait sur la période de vêlage, une autre sur l’alimentation, tandis que la dernière traitait de l’utilisation des données en agriculture.

«Ce qui était intéressant c’est qu’on avait quelqu’un qui présentait les résultats de l’étude. Par la suite, un producteur du Québec et un de l’Ontario venaient parler de cette thématique, appliquée sur leur propre ferme. Cela donnait la chance aux autres agriculteurs de voir comment les choses se font ailleurs et d’adapter leurs propres manières de faire.»

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