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15 février 2018

La légende de pépère Carnavalier

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

La 58e édition du Carnaval de Sainte-Germaine-Boulé a eu lieu du 6 au 11 février. Cette édition s’est faite sous le thème des contes et légendes issues du village, incluant celle qui tourne autour du Carnaval lui-même.

«On n’a pas beaucoup d’écrits sur ce monsieur-là, mais c’était un des pionniers du village, a raconté Mario Tremblay, organisateur communautaire de Sainte-Germaine-Boulé. C’était un vieux garçon du nom de Carnavalier, les gens le surnommaient amicalement pépère Carnavalier.»

Originaire d’un autre coin de la province, il aurait été élevé sur une érablière. L’entaillage des arbres était donc naturel pour lui. «Quand il s’est établi dans le Rang 10, il s’est mis à entailler des arbres et il est tombé sur un petit bonzaï, a lancé M. Tremblay. Il s’est rendu compte que la sève de cet arbre était bien bonne et goûtait la Chartreuse.»

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

Le lancement officiel du recueil de contes sur le village s’est fait à l’église, devant une foule émerveillée.

Chaque mois de février, il débarquait au village avec ses bouteilles de Chartreuse pour trinquer un coup avec les citoyens de la municipalité afin de casser l’hiver.

«C’est de là que notre carnaval est né. Parce que chaque année, quand le pépère Carnavalier descendait, les gens étaient excités et ils ont commencé à organiser plein d’activités autour de cette date», a-t-il indiqué.

Le jeudi 8 février, les citoyens ont donc pu revivre cette vieille tradition. Des petits verres de Chartreuse ont été servis à tout un chacun afin de casser l’hiver.

L’histoire du pépère Carnavalier, qui a été tournée en vidéo sous la forme d’un documenteur a été présentée aux citoyens lors de la soirée cinéma, qui avait lieu le 10 février en soirée.

Promesse tenue

Cette année, le conteur Guillaume Beaulieu a participé aux activités du Carnaval en racontant deux contes issus de Sainte-Germaine-Boulé. L’histoire qui l’a amené à participer à cette édition tient elle-même des contes et légendes.

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

Guillaume Beaulieu à raconté deux contes issus de Ste-Germaine Boulé.

«Il y a 10 ans, la municipalité avait organisé un gala d’humour et on m’avait invité, a raconté M. Beaulieu. Sauf que ce soir-là, la boisson coulait à flots et le niveau d’attention des gens n’était pas très élevé. Alors moi, j’arrive avec une histoire qui était drôle par moment, mais dont il fallait porter attention et les gens ne suivaient pas du tout.»

C’était d’ailleurs sa première année comme conteur à temps plein.

N’ayant pu raconter qu’un des deux contes qu’il avait prévu, Guillaume a insisté auprès des organisateurs pour qu’il ne soit payé qu’à moitié. «Jaclin n’a jamais voulu, il insistait pour me payer au complet, mais il m’a fait promettre que la prochaine fois que je viendrais à Sainte-Germaine, que je leur revaudrai ça, a-t-il relaté. Jaclin avait oublié cette anecdote, mais moi je l’avais retenue alors j’ai rendu la monnaie de la pièce en offrant mes services gratuitement.»

Une tradition en évolution

«Le Carnaval, c’est un événement annuel qui a débuté avec nos patriarches et qui continue aujourd’hui avec eux, mais également avec nos nouvelles familles», a affirmé le maire de Sainte-Germaine-Boulé, Jaclin Bégin.

Après 59 éditions, les organisateurs s’attendaient à voir un essoufflement de l’événement, mais à leur grand bonheur, c’est l’inverse qui se produit. «Avec des gars comme Mario Tremblay, ça l’amène des nouvelles idées qui nous permettent d’innover et d’offrir un nouveau genre de Carnaval que ce qu’on avait dans le passé», a-t-il continué.

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