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15 février 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les syndicats dénoncent la réforme Barrette

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) considère que la réforme de la santé du ministre Gaétan Barrette brime les droits du personnel du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) et désorganise le réseau.

Depuis plusieurs semaines, les critiques fusent de toutes parts contre cette réforme. Lors d’un point de presse tenu le 14 février, des représentants syndicaux ont dénoncé la situation du personnel, désormais qualifiée d’intenable.

«Dès son adoption, la réforme Barrette avait pour objectif de bâillonner le réseau. Elle concentrait comme jamais les pouvoirs entre les mains d’un ministre qui n’écoute personne. Elle voulait faire taire celles et ceux qui ont à cœur d’offrir des services de qualité à la population. Heureusement, les voix continuent de s’élever dans la région contre cette réforme, et c’est bien ce que nous entendons continuer de faire dans les prochains mois», a déclaré Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN).

Pas seulement les infirmières

«Bien qu’elle soit un passage obligé à cause de la fusion des établissements, la négociation des matières locales est une occasion en or de régler une partie des problèmes actuels de surcharge de travail, de temps supplémentaire et d’horaires, en plus d’offrir de meilleures conditions de travail au personnel de la région. Il n’y a pas que les infirmières qui soient épuisées et surchargées, nos membres aussi!», a fait valoir Patrice Larivière, président du syndicat.

En ce sens, le Syndicat régional du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CISSSAT, affilié à la CSN, a invité l’employeur à poursuivre la négociation entamée avec l’objectif d’offrir des conditions de travail attractives et qui favorisent la santé et la sécurité du personnel de la catégorie 2. Selon le syndicat, une solution serait d’augmenter le nombre de postes à temps complet, car il constate actuellement qu’un poste à temps plein affiché peut recevoir plusieurs dizaines de candidatures.

«Au final, tout le monde y gagnerait: les travailleuses et travailleurs seront plus heureux au travail et pourront avoir une vie personnelle à l’extérieur du travail, ce qui réduira l’exode vers le privé, contribuera à une stabilité des équipes de travail et favorisera la qualité des services offerts à la population», a indiqué M. Larivière.

«Après des années de compressions et les effets de la réforme Barrette, il est grand temps de mettre des efforts pour améliorer les conditions de travail du personnel. La réforme Barrette a assez brimé les droits du personnel! Le CISSSAT doit se mettre à l’écoute des préoccupations du personnel. Il faut offrir plus de stabilité et de meilleures conditions de travail pour améliorer les soins à la population de la région, retenir son personnel et attirer la relève», a-t-il dénoncé.

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