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13 février 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Employeurs, étudiants et diplômés se rencontrent

©Photo La Frontière/Le Citoyen-Thierry de Noncourt

Plus d’une soixantaine d’entreprises régionales, œuvrant dans les domaines d’études du Cégep et de l’UQAT, ont participé à la deuxième édition du Salon stages et emplois en vue de faire du réseautage, les 13 et 14 février. 

« En ce moment, la région connaît une véritable pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs domaines où nous offrons une formation de pointe. Je suis fière que nos étudiants et nos diplômés respectifs puissent profiter d’une activité d’une telle envergure, a confié Nicole Langlais, directrice des affaires étudiantes et des communications du Cégep. Par ailleurs, nos établissements d’enseignement supérieur profitent de ce salon pour offrir la possibilité aux entreprises qui embauchent des étudiants en stages de rencontrer les candidats présélectionnés en entrevue directement sur place.»

Plusieurs CV

Christian Hamel, président d’Hamel arpentage d’Amos, était sur place pour recruter. «C’est une bonne occasion, on est en manque de main-d’œuvre. Les gens d’expérience, il n’y en a pratiquement plus. Il faut prendre de la main-d’œuvre qui sort formée de l’école», a-t-il confié. Il avait déjà amassé plusieurs CV lors de la première journée.

Jordon Briand, étudiant en génie mécanique à l’UQAT, a apprécié cette occasion de rencontrer plusieurs employeurs sous un même toit. «Il y a beaucoup de compagnies de la région et d’offres de stage. Ça nous permet de pouvoir donner nos CV et de faire une bonne recherche», a-t-il expliqué.

Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs

©Photo La Frontière/Le Citoyen-Thierry de Noncourt

Marie-Ève Lacombe ingénieure forestier au ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs devant son kiosque.

Marie-Ève Lacombe, ingénieure forestier au ministère de la Forêt de la Faune et des Parcs était sur place devant un kiosque du Ministère. «Comme tout le monde, nous avons besoin de main-d’œuvre, des techniciens forestiers, ingénieurs forestiers, biologistes, techniciens de la faune. Les besoins sont criants», a-t-elle confié.

«Nous avons beaucoup de stages en lien avec la technologie minérale et aussi en électronique industrielle. Le Salon nous permet de parler avec les étudiants. Nous sommes situés dans le Nord, donc on n’a pas toujours la chance de les voir», a expliqué Roxanne Létourneau, agente aux ressources humaines chez Goldcorp Éléonore. Elle a ajouté que la minière s’assurait que les étudiants terminent leur parcours scolaire avant de les engager

«Étant les deux établissements d’enseignement supérieur en Abitibi-Témiscamingue, il nous apparaissait pertinent de s’unir pour la tenue d’un tel événement. Ce partenariat nous permet de bien accompagner nos étudiants et nos diplômés dans la cadre de leur formation par l’obtention d’un stage ou d’un emploi intéressant dans leur domaine, en plus de renforcer nos liens avec la communauté régionale et d’être à l’affût des besoins en matière de main-d’œuvre » a expliqué Hélène Boissé, directrice des Services aux étudiants de l’UQAT.

Des drones dans le ciel et sous l’eau

Christian Hamel, d’Hamel arpentage d’Amos est aussi copropriétaire de Global drones qui collabore avec Hamel arpentage. «Nous avons un drone aérien qui fait de la photoparamétrie. On sort des nuages de points, des données à partir des drones. Nous sommes aussi les seuls en Amérique à avoir des drones bathymétriques», a-t-il confié. L’entreprise réalise de l’imagerie 3D. Le drone bathymétrique est capable de plonger sous l’eau pour répertorier les fonds marins. Cette technologie permet d’éviter les risques associés aux embarcations marines qui naviguent sur des parcs à résidus miniers (contamination associée aux métaux lourds), sur des lacs ou des rivières. «On prend des données bathymétriques au fond de l’eau, surtout dans les mines. Ça permet de savoir quantité de résidus, la quantité d’eau, combien il reste d’espace pour les résidus», a expliqué M. Hamel.

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