La motoneige plus populaire que jamais

©Photo Hugo Lacroix

Tourisme Abitibi-Témiscamingue et l’Association des clubs de motoneige de l’Abitibi-Témiscamingue ont dévoilé les résultats d’une étude qui confirme l’impact économique de la motoneige en région.

En effet, près de 30 millions de dollars ont été dépensés la saison dernière sur le territoire de la région.

La qualité de nos sentiers et de notre accueil est un peu notre marque de commerce -Émilien Larochelle

«Les sentiers près des petits villages sont importants. Pour un dépanneur, une station d’essence, c’est un apport économique important. Ça donne de l’oxygène à de petits commerçants», a souligné le président de Tourisme Abitibi-Témiscamingue Émilien Larochelle.

De ce nombre, 9 millions ont été dépensés pour couvrir les frais de déplacement (essence, huile, taxi, etc.) alors que 15 millions ont été dépensés dans l’hébergement et l’alimentation dans l’économie témiscabitibienne.

«On ne peut pas demander au club de supporter l’économie régionale tout seul. Il faut les aider. On est parmi les meilleurs et si on veut continuer de l’être. Le milieu, les municipalités, nos élus, tout le monde doit regarder de quelle façon ils peuvent aider. Il faut comprendre à quel point la motoneige est un apport économique important pour la région», a lancé Émilien Larochelle.

Porte d’entrée de l’Ontario

Un peu plus de 42 000 touristes ont passé un total d’environ 63 500 nuitées dans la région lors de voyages en motoneige.

De ce nombre, 46% de celles-ci ont été générés par des touristes d’ailleurs au Québec.

«83% des gens se disent d’accord avec l’affirmation que la région est la meilleure destination motoneige au Québec. Il faut le souligner à grands traits», a mentionné le député de Rouyn-Noranda – Témiscamingue Luc Blanchette.

Le fait le plus surprenant est l’augmentation de ceux provenant de l’Ontario. En effet, entre 2012 et 2017, le pourcentage de droits d’accès a augmenté de 35%. La provenance de ses motoneigistes se concentre surtout dans les régions de Toronto, de Hamilton et de Barrie – St Catherine – Niagara Falls.

De plus, ces derniers constituent le 2^e groupe le plus présent sur les hôtels de la région lors de leur voyage.

«C’est un marché qu’on va étudier. C’est certain qu’on va mettre des efforts. Il va falloir cibler les meilleurs endroits pour rejoindre ces personnes», a souligné Émilien Larochelle.

Les Américains peu présents

Cependant, les Américains sont le groupe qui est le moins présent. En effet, cette clientèle ne représente que 6,7% des nuitées en région.

«Je crois qu’il faut regarder les cinq dernières années pour évaluer notre travail. Nous sommes partis de rien et nous tournons, depuis cinq ans, autour de 6 à 9% d’Américains. Tout le travail accompli commence à donner des résultats. C’est encourageant et on doit continuer dans ce sens», a-t-il fait valoir.

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