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14 mars 2017

Faible croissance économique dans les prochaines années

©Photo TC Media – Marc-André Gemme

Le PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec prévoit des taux de croissance modérés au niveau des entreprises du Québec pour les prochaines années.

C’est ce qu’a affirmé Stéphane Forget devant un public d’entrepreneurs lors d’une conférence prononcée le 14 mars à La Sarre. «Ce n’est pas demain matin qu’on va voir des taux de croissance de 3,4 ou 5 % par année, alors il faut s’habituer à vivre avec cette situation», a-t-il expliqué.

Selon lui, ce faible taux de croissance aura, entre autres, un impact sur les finances publiques. «Il va arriver un moment ou les revenus de l’État ne seront pas au rendez-vous, ce qui aura des conséquences sur la capacité de ce dernier de nous offrir des services», a-t-il mis en garde.

Les causes

Une des causes de ce ralentissement serait la montée du protectionnisme américain. L’annonce de la renégociation de l’accord de libre-échange entre les États-Unis et le Canada cause également un stress pour de nombreuses entreprises.

«Trente-cinq États américains ont le Canada comme premier partenaire commercial. De nombreuses entreprises américaines feront donc valoir la valeur de cet accord avec le Canada, a affirmé Stéphane Forget. Un peu plus de 72 % de ce qu’on exporte à l’extérieur du Québec va vers les États-Unis.»

Investissements privés

«Les entreprises doivent recommencer à investir puisque le gouvernement Trump cherche à réviser la fiscalité des entreprises aux États-Unis, ce qui pourrait signifier une baisse des investissements américains dans leurs filiales canadiennes», a invité Stéphane Forget, en guise de solution.

Heureusement pour l’Abitibi-Témiscamingue, les investissements privés sont en hausse. «Au Québec, la tendance est à la baisse, mais dans votre région, c’est une augmentation de 25 % par rapport à l’année dernière, a souligné M. Forget. Probablement que le secteur minier à une influence importante dans ça puisqu’on sent une certaine relance de ce secteur.»

Virage numérique

Outre les investissements privés, les entreprises qui ne l’ont pas encore fait devront faire un virage numérique afin de développer de nouveaux marchés.

«On a un défi, car les entreprises d’ici font face à une concurrence déloyale d’entreprises comme Amazon et Netflix, qui ne collectent pas de taxes fédérales ou provinciales, a indiqué M. Forget. On doit donc s’assurer que les entreprises qui sont sur Internet et qui proposent du commerce en ligne se battent à armes égales.»

Le plus gros défi, selon Stéphane Forget, sera de développer la présence en ligne des entreprises québécoises.

«En 2014, un peu moins de la moitié des Québécois avaient acheté des produits en ligne. En 2015, c’était rendu à près de 60 %, a fait comprendre M. Forget. Au Québec, seulement 12 % des entreprises font du commerce en ligne. Il y a donc beaucoup de travail à faire là-dessus.»

L’accès aux technologies n’est malheureusement pas encore accessible à tous, a-t-il cependant reconnu. De nombreuses entreprises en région aimeraient développer l’aspect technologique, mais n’ont simplement pas accès aux infrastructures requises.

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