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08 décembre 2017

La rivière Landrienne obtient la pire cote d’une étude sur la qualité des eaux

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

L’Organisme de bassin versant Abitibi-Jamésie (OBVAJ) a récemment publié les résultats d’analyse de la qualité des eaux de surface de la zone de gestion intégrée de l’eau par bassin versant (ZGIEBV) Abitibi-Jamésie.

Les résultats sont alarmants, alors que plusieurs cours d’eau faisant partie de l’étude ont obtenu des cotes plutôt négatives. Bien que la valeur médiane des échantillons soit plutôt positive avec une cote B (satisfaisante), plusieurs cours d’eau de la région font face à de sérieux problèmes de pollution. C’est le cas de la rivière Landrienne, qui est la seule à avoir obtenu une cote D, soit de mauvaise qualité. Le ruisseau Thibault, les rivières Duparquet et Loïs de Taschereau ont obtenu des cotes C, soit douteuse.

L’étude

Lorsqu’il a mis en place le Plan directeur de l’eau, l’OBVAJ a constaté un important manque de données sur la qualité des eaux de la ZGIEBV.

Ainsi, un projet pilote a été mis en place afin d’acquérir des connaissances qui permettront de cibler les lieux prioritaires de futurs projets d’intervention.

Pour les besoins de l’étude, l’OBVAJ a retenu deux indices de qualité de l’eau. Le premier mesure l’indice de qualité bactériologique et physicochimique. Cet indice permet de décerner des cotes variant de A pour bonne qualité à E pour une eau de très mauvaise qualité. Notez qu’aucun cours d’eau de la zone étudiée dans le projet pilote n’a obtenu de cote A ou de cote E.

L’autre indice retenu pour l’étude était l’indice diatomées de l’Est du Canada (IDEC). Celui-ci permet de faire un suivi biologique, de détecter et de mesurer l’impact des activités humaines sur les communautés aquatiques.

Recommandations

Bien évidemment, ce genre d’étude s’accompagne de différentes recommandations. Dans le cas présent, l’OBVAJ recommande de continuer à faire l’échantillonnage des 10 stations de suivi des rivières pour les deux prochaines années. Il recommande également d’utiliser l’IDEC pour étudier les bassins subissant de fortes pressions de pollution.

Une étude plus approfondie sur les sources de pollution des sous-bassins ayant obtenu une mauvaise cote lors du projet pilote est également recommandée.

L’OBVAJ recommande également de maintenir les efforts de caractérisation et de re-végétalisation des bandes riveraines et de continuer à sensibiliser les citoyens et les agriculteurs sur l’impact de certains usages sur les cours d’eau.

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