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27 décembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Des ados construisent un robot pollinisateur

Ils participeront à une compétition d’envergure nationale

©La Frontière - Patrick Rodrigue

Grâce à leur ingéniosité, une quinzaine d’élèves de secondaire 3 à 5 de l’école D’Iberville prendront part à une compétition de robotique d’envergure nationale. Leur talent pourrait même les conduire à la finale mondiale.

L’équipe Robotique Cuivre & Or a récemment participé aux BetaBots de Terrebonne. Lors de cette compétition, huit équipes ont dû relever le défi de concevoir un robot capable de polliniser des fleurs avec des balles. L’aventure des élèves de l’école D’Iberville s’est arrêtée à la demi-finale, mais le groupe est reparti avec le Prix des juges pour la qualité de son organisation et la constance des performances de son robot.

«Nous avons fini en 3e position, mais de justesse, a commenté Virginie Chalifoux, membre du Comité des relations avec la communauté. Mais nous sommes quand même vraiment contents, entre autres parce que nous sommes la première équipe de catégorie 14-18 ans de l’Abitibi-Témiscamingue à nous rendre à ce niveau de compétition.»

Pour inciter les jeunes à aller plus loin

La concentration en gestion de projet axée sur la robotique à l’école D’Iberville est une option basée sur la douance. Les élèves qui présentent des moyennes générales très élevées se voient proposer par la direction des formations adaptées pour les inciter à aller plus loin encore dans leur cheminement académique.

«Ça fonctionne sur le même principe qu’une concentration en sports, a expliqué Gabriel Coutu, membre du Comité de design. Nous avons des périodes réservées dans notre horaire régulier. On se rencontre aussi les soirs et les fins de semaine. C’est beaucoup de travail.»

Des mentors

L’équipe dispose aussi de plusieurs mentors pour l’épauler, que ce soit des enseignants de l’école D’Iberville, du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’UQAT ou encore des spécialistes de la Fonderie Horne ou de Stavibel. Sans oublier, bien sûr, le support de parents bénévoles.

«Pour chaque défi, nous commençons par un brainstorm pour proposer des débuts de solutions. Nous évaluons ensuite les mécanismes à développer, puis on passe à la phase de construction. En parallèle, nos mentors nous aident à concrétiser le robot et à nous relancer quand nous rencontrons un problème», a détaillé Mélina Pitre, membre du Comité de l’électronique.

Aux portes du monde

Son passage aux BetaBots aura, en quelque sorte, préparé Robotique Cuivre & Or à sa participation, à la fin février 2018 à Montréal, au Festival de robotique parrainé par l’organisme sans but lucratif FIRST (For Inspiration And Recognition Of Science And Technology) Robotics. Une cinquantaine d’équipes en provenance de quelques pays sont attendus dans cette finale de district.

«On ne connaît pas encore le défi qu’on aura à relever. On le saura le 6 janvier. Par la suite, nous aurons 45 jours pour penser notre robot, le construire et le programmer», a mentionné Sami Ghoul-Duclos, membre du Comité de l’électronique.

Plusieurs prix seront en jeu lors de la compétition de Montréal. Robotique Cuivre & Or vise en particulier le Prix de l’équipe recrue. Si l’équipe le remporte, cette distinction lui donnera accès au FIRST Robotics Global Championship. Cette finale mondiale se déroulera à Detroit à la fin avril 2018.

«Aux BetaBots, nous avons noué de bons contacts avec plusieurs équipes de vétérans. Leurs membres nous ont dit qu’on avait beaucoup de potentiel et qu’ils croyaient en nos chances. C’est encourageant», a indiqué Shany Gaudet, membre du Comité de programmation.

Besoin de soutien de la communauté

Pour le moment, Robotique Cuivre & Or est surtout à la recherche de commanditaires pour sa participation au Festival de robotique de Montréal. FIRST Robotics fournit en effet un modèle de robot de base, mais les équipes doivent acheter elles-mêmes les pièces supplémentaires, selon les solutions qu’elles développent.

«Nous avons aussi rencontré des classes de 6e année dans quelques écoles de Rouyn-Noranda afin de leur présenter notre projet ainsi que les métiers liés à la robotique. Qui sait, on va peut-être allumer quelques élèves?», a fait savoir Virginie Chalifoux.

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