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22 décembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Une nouvelle école primaire dans Rouyn-Sud?

La Commission scolaire ne sait plus où loger ses élèves

©La Frontière - Archives/Patrick Rodrigue

La Commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN) jongle sérieusement avec l’idée de construire une nouvelle école dans la partie urbaine sud de Rouyn-Noranda.

Comme il a été dévoilé lors de la séance du 19 décembre du Conseil des commissaires, le nombre d’élèves inscrits dans le secteur des jeunes, au 30 septembre 2017, avait grimpé de 1,6 % par rapport à 2016, passant de 5066 à 5148 individus. Puisque cette tendance semble vouloir se reproduire au cours des prochaines années, il s’agit d’une excellente nouvelle pour la CSRN, mais qui apporte aussi son lot de problèmes.

Pleines, même avec un projet d’agrandissement

Les quatre écoles primaires de la portion urbaine de Rouyn-Noranda ainsi que les écoles des quartiers périurbains, notamment Évain et McWatters, sont déjà remplies à pleine capacité. La CSRN a donc déposé au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) des projets d’agrandissement pour trois établissements, soit Le Prélude, Notre-Dame-de-Grâce et Notre-Dame-de-l’Assomption à Évain.

«Nous espérons que le Ministère donnera son autorisation et qu’il le fasse rapidement, a mentionné le directeur général de la CSRN, Yves Bédard. Cependant, avec la croissance que nous enregistrons, nos trois projets vont seulement répondre aux besoins actuels.»

Le hic, c’est qu’avec le démarrage du projet minier Horne 5 de Ressources Falco, plusieurs dizaines, voire quelques centaines, de nouvelles familles vont s’installer à Rouyn-Noranda. Déjà, des promoteurs immobiliers envisagent de développer des terrains à Noranda-Nord et dans Rouyn-Sud.

«Le besoin pour une nouvelle école est bien réel, a fait valoir M. Bédard. Or, pour que le Ministère autorise un tel projet, il lui faut des données concrètes. Et pour le moment, nos projections ne reposent que sur des hypothèses. Pourtant, c’est maintenant qu’il faut construire une nouvelle école si nous voulons être prêts pour accueillir tous ces nouveaux élèves.»

Plus facile à dire qu’à faire

Ce vœu est toutefois plus facile à émettre qu’à réaliser. D’abord, pour que le MEES donne son autorisation pour une nouvelle école, il ne doit y avoir aucun autre bâtiment capable de remplir cet office dans un rayon de 20 kilomètres.

«C’est une règle qui nous pénalise énormément, a déploré Yves Bédard. Un rayon de 20 km, ce n’est pas du tout la même réalité au centre-ville de Montréal qu’en Abitibi-Témiscamingue. Je me vois mal, par exemple, annoncer aux parents du Prélude qu’ils devront désormais envoyer leurs enfants à l’école de Bellecombe.»

Ensuite, aucune commission scolaire ne peut bâtir d’école sur un terrain qui ne lui appartient pas. «Nous collaborons donc avec la Ville pour connaître les projets domiciliaires sur son territoire, a fait savoir M. Bédard. Nous allons ensuite contacter les promoteurs pour voir s’ils sont intéressés à aménager l’espace requis pour une école ou, mieux encore, un périmètre entièrement consacré à la jeunesse, qui comprendrait aussi un centre de la petite enfance.»

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