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20 décembre 2017

Cannabis: les deux ados d’Abitibi-Ouest suspendus pour l’année complète

©Photo Depositphotos/Johny87

Le 13 décembre dernier, la séance du conseil des commissaires a mis au jour le dossier de deux jeunes adolescents qui ont été suspendus par la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA) dans un dossier lié à la drogue. La décision des commissaires est finalement tombée: ils seront suspendus pour le reste de l’année scolaire.

Nous avons appris la nouvelle par l’entremise de la mère d’un des jeunes. «Ce que je n’avais pas dit la semaine dernière, c’est que mon fils s’est fait prendre avec plusieurs petits sacs, donc pour eux autres, c’est du trafic, mais ils n’ont pas trouvé d’autres options que de le suspendre pour l’année, a affirmé la mère du jeune. Ce que je déplore le plus dans ça, c’est qu’ils coupent le droit à la scolarisation à mon enfant et ça ne leur donne pas la chance de rester sur le droit chemin.»

Pour le moment, son fils s’est trouvé un emploi à temps plein.

Réactions de la CSLA

À la CSLA, on ne peut commenter ce dossier en particulier, puisqu’il est traité à huis clos. Par contre, la directrice générale de la Commission scolaire, Isabelle Godbout, a pu nous expliquer quelques points de leur code de conduite.

«Nous avons une politique de gestion qui touche toutes les substances psychoactives et de violence et on l’applique presque quotidiennement, a-t-elle affirmé. Chaque semaine, on intercepte des étudiants avec un peu de drogue, en état de consommation ou soupçonnés d’être en état de consommation.»

Elle explique donc que si le dossier de ces deux jeunes s’est retrouvé devant le conseil des commissaires et qu’une enquête judiciaire est en cours, c’est qu’il est beaucoup plus sérieux qu’un dossier de simple possession ou consommation de cannabis.

Une punition rare

Les règles de la politique exercée par la CSLA dans ce dossier sont claires; même si ce genre de punition est rare, elle respecte les règles mises en place dans les écoles d’Abitibi-Ouest.

«Ça n’arrive vraiment pas souvent. J’en ai déjà vu dans mon passé de secrétaire générale et de directrice d’école, mais depuis les quatre ans que je suis directrice générale, c’est la première fois qu’on l’applique», a indiqué Isabelle Godbout.

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