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01 décembre 2017

L’Érige dénonce la violence faite aux femmes d’Abitibi-Ouest

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Dans le cadre des 12 jours d’actions contre la violence faite aux femmes, le Centre de femmes l’Érige de La Sarre a mis en place une série d’actions pour dénoncer le besoin d’une ressource pour venir en aide aux victimes.

«Nous avons installé 482 silhouettes de femmes devant le Centre, a indiqué Julie Frenette, intervenante communautaire au Centre de femmes l'Érige. Chacune d’elle représente une victime de violence conjugale qui s’est présentée au Centre depuis 2012.»

Le Centre voulait démontrer visuellement ce que représente cet imposant nombre de femmes. «Ces femmes-là n’ont pas eu droit à la sécurité d’une maison d’hébergement ou du soutient 24 h par jour, 7 jours par semaine dans ces maisons-là», a-t-elle ajouté.

L’Érige, qui vient en aide aux femmes, n’est pas équipé et n’a pas le financement nécessaire pour vraiment aider les femmes en situation de violence conjugale. «Notre ressource est du lundi au jeudi, a indiqué Mme Frenette. Alors s’il se produit un incident la fin de semaine ou en soirée, la femme n’a pas accès à un lieu sécuritaire.»

Certains endroits accueillent les gens en détresse, comme la Maison du compagnon, mais celle-ci compte une clientèle majoritairement masculine, ce qui peut faire peur aux femmes violentées. «Elles ne voudront pas se rendre à Rouyn, Val-d’Or ou Amos non plus, parce qu’elles ont des emplois ou des enfants, les implications sont trop élevées», a-t-elle ajouté.

Outre les silhouettes, différents ateliers et formations ont été offerts aux femmes du Centre et aux étudiantes du Centre de formation générale Le Retour.

Le meilleur scénario

«Ultimement, ce qu’on aimerait, c’est de voir une maison d’hébergement pour femmes ouvrir en Abitibi-Ouest, mais nous sommes conscients qu’avec toutes les coupures budgétaires qu’on a vues dans les dernières années, c’est un rêve qui est loin de se réaliser», a affirmé Julie Frenette.

Le scénario le plus crédible à court terme serait d’obtenir du financement pour avoir un point de service à l’Érige afin d’accueillir des femmes individuellement et de faire de l’intervention de groupe avec elles», a souligné Mme Frenette.

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