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03 novembre 2017

L’appareil d’IRM mobile sera remplacé

©TC Media – Anne Blondin

Le  ministre Gaétan Barrette a profité de son passage à Rouyn-Noranda pour également annoncer le remplacement de l’unité mobile d’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Le ministère de la Santé et des Services sociaux accorde un financement de 1,5 M $ pour que le Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS) puisse faire l’achat d’un nouvel appareil d’IRM.

«Comme toute technologie, il arrive que la technologie en place devienne désuète. Je viens donc annoncer formellement le financement du remplacement de l’appareil mobile qui existe présentement par un appareil haut de gamme, à la fine pointe de cette technologie, qui sera équivalente à celles des centres universitaires du Québec», a indiqué le ministre Gaétan Barrette.

L’appareil que possède présentement le CISSS a été acheté en 2001 et avait bénéficié d’un rehaussement en 2008. La durée de vie utile de l’appareil doit se terminer en 2019, d’où l’importance de l’annonce faite par Gaétan Barrette ce 3 novembre.

«Il y a 15 ans, la population de la région et le Ministère ont convenu de mettre en place un service mobile d’examen par résonance magnétique et cela fonctionne très bien jusqu’à maintenant. Le principe fondamental est celui de la proximité des services, donc amener la technologie aux patients», a dit Gaétan Barrette.

L’achat du nouvel appareil devrait se faire rapidement, selon le ministre de la Santé, puisque l’achat de ce type d’appareil se fait de façon regroupée avec d’autres centres de santé.

«Les appels d’offres prévoient l’ajout de nouveaux appareils. C’est donc quelque chose qui peut quasiment et littéralement se faire sur le champ. Je crois que c’est une bonne nouvelle pour la population», a-t-il admis.

L’unité mobile actuelle se déplace à Val-d’Or, Amos, Rouyn-Noranda et La Sarre. Il n’est pas prévu actuellement que le nouvel appareil se rende à Ville-Marie. Le ministre Barrette s’est dit ouvert à ce que cela se fasse, uniquement si le besoin se fait sentir.

Un appareil suffit

Questionné sur la pertinence d’un deuxième appareil dans la région, le Dr Barrette a répondu qu’un seul appareil convenait très bien pour les besoins de la population.

«Compte tenu du ratio machine/examen, je crois qu’un seul appareil est suffisant. S’il y a lieu d’augmenter les heures d’opération de cet appareil, je n’ai aucun problème avec cela et le financement sera au rendez-vous», a-t-il souligné.

Gaétan Barrette a martelé que la pertinence des examens est un enjeu primordial pour les médecins. Il considère que de nombreux examens sont faits, alors qu’ils ne sont pas nécessaires.

«Il y a moins d’examens en résonance magnétique en Abitibi-Témiscamingue qu’ailleurs au Québec. À ce titre, je crois que l’Abitibi-Témiscamingue est dans la bonne voie et que ce sont les autres régions qui en font trop», a précisé le ministre.

Dossier chaud

Lors de sa séance du 21 septembre, le conseil d’administration du CISSSAT avait pourtant décidé à l’unanimité que le service d’IRM serait finalement implanté de manière permanente à Amos.

L’hôpital d’Amos réclamait depuis 2012 un appareil fixe d’IRM, notamment pour répondre aux besoins de ses spécialisations en orthopédie et en traumatologie. À la fin septembre 2017, le CISSSAT avait annoncé que la région s’était finalement concertée pour favoriser cet objectif.  Trois semaines plus tard, le ministre Gaétan Barrette a coupé court à cette volonté en imposant le statu quo.

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