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29 novembre 2017

Intimidation, violence et agressions : parles-en!

La Société d'aide au développement des collectivités d'Abitibi-Ouest (SADC) en collaboration avec la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA) a mis sur pied une série d’outils qui devraient aider à améliorer la qualité de vie des jeunes.

Il y a plusieurs mois, la SADC a déposé un projet au comité réussite éducative d’Abitibi-Ouest. Le comité a accepté de financer une somme de 2000 $ pour le projet. La majorité de cette somme sera utilisée pour imprimer le matériel, le temps investi a été donné par la SADC.

«Nous avons développer des outils dont l’objectif principal est de dire aux jeunes qu’il faut en parler, de là le slogan parles-en», a expliqué la directrice générale de la SADC, Thérèse Grenier.

Les outils en question comprennent des signets, des dépliants et des affiches. Ceux-ci abordent différents thèmes qui touchent l’intimidation, la violence physique, émotionnelle ou virtuelle ainsi que les agressions à caractère sexuel.

Les thèmes

La réalité d’aujourd’hui fait en sorte que l’intimidation se poursuit en dehors des heures de cours, la violence vécue par les jeunes les suivent dans leur domicile grâce aux réseaux sociaux. La violence virtuelle touche beaucoup de jeunes. Observez le comportement de vos enfants afin de dépister les signes qu’ils sont victimes de violence virtuelle. Ils peuvent soudainement éviter les appareils électroniques, ou au contraire y passer plus de temps que d’habitude. Est-ce que votre enfant semble bouleversé, en colère ou en retrait après avoir reçu un message par Internet? Hésite-t-il a participer à des activités qu’il aimait faire auparavant? Les signes sont nombreux, vous pourrez justement les retrouver sur les affiches proposées par la SADC. Celles-ci se trouvent facilement sur Internet.

L’intimidation fait encore partie du quotidien de bien des jeunes. Pour les intervenants et les parents, il est important de reconnaître les signes et d’intervenir. Les interventions se font non seulement auprès des victimes, mais également des agresseurs et des témoins. Les amis d’un agresseur peuvent également en parler, ce n’est pas juste à la victime de faire les démarches.

La violence à caractère sexuel fait les manchettes depuis plusieurs semaines, mais c’est un phénomène qui touche plus que les vedettes. Vos enfants aussi peuvent être victime de ce genre de comportement inapproprié. Les conséquences de ce genre de gestes peuvent être lourdes au niveau physique, psychologique, social et sur la sexualité de la victime.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est l’importance de parler de ces situations avec vos enfants afin qu’ils soient à l’aise d’en discuter avec vous ou avec une ressource qui pourrait les aider.

Les ressources

Les ressources qui peuvent aider les victimes d’agressions, de violence ou d’intimidation sont nombreuses. Évidemment les personnes proches des victimes sont de très bonnes ressources. Un membre de la famille ou une personne de confiance peut aider les jeunes à aborder les problèmes qu’ils vivent.

Les policiers de la Sûreté du Québec sont également bien équipés pour gérer les situations vécues par les jeunes. Les professeurs sont une autre ressource intéressante. Outre ces intervenants, plusieurs organismes sur le territoire peuvent également venir en aide aux victimes. Le Centre d’aide et de prévention des agressions à caractère sexuel (CAPACS), le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC-AT) en sont deux bons exemples. De nombreuses lignes d’écoute sont également à la portée des jeunes. Tel-Jeunes et Jeunesse, j’écoute en sont deux exemples.

Tous les numéros de ces organismes sont listés sur les outils du projet parles-en.

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