15 novembre 2017

Partager sur les réseaux sociaux

©gracieuseté JosiasGob

L’année qui se termine est l’année mondiale du développement durable en tourisme. C’est dans cette optique que l’OMT a organisé un congrès qui se tiendra à Montego Bay, en Jamaïque, du 27 au 29 novembre.

«On vient de se poser fortement sur l’échiquier international comme étant une région qui se développe avec de très bonnes pratiques» -Randa Napky

«Tourisme Abitibi-Témiscamingue a appliqué pour participer à cette conférence. Nous devions fournir un texte de 700 mots. François Bédard, le directeur du Centre d’excellence des destinations et professeur à l’UQAM, nous a appuyés dans notre démarche», a expliqué la directrice générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, Randa Napky.

Grâce à leur sélection, Mme Napky pourra présenter la démarche CULTURAT aux congressistes. Elle présentera le modèle qui a permis à Tourisme A-T d’intervenir auprès de la population et démontrera de façon concrète les résultats obtenus dans l’ensemble de la démarche CULTURAT.

«L’Organisation mondiale du tourisme avait tellement d’intérêt envers notre projet qu’on nous a demandé de faire une étude de cas qui va être déposée dans le rapport de l’OMT sur les bonnes pratiques au niveau international en matière de développement durable en tourisme», a précisé Mme Napky.

Se distinguer

La démarche CULTURAT, lancée il y a cinq ans, a vu le jour à la suite d’une étude commandée auprès du Centre mondial d’excellence des destinations. Une centaine de recommandations ont été signifiées à la suite de ce rapport.

«Il n’était pas possible de les réaliser une par une. Il fallait mobiliser la population pour faire plusieurs changements en même temps. Le Centre mondial d’excellence nous a rappelé que les seules sources mobilisatrices d’une communauté sont l’identité et la culture», a partagé Mme Napky.

L’implantation de CULTURAT a eu pour effet de distinguer la région par la présence des arts. C’est de façon intuitive que la démarche a été implantée, sans pouvoir se référer à aucun modèle.

«Notre personnalité est perceptible dès que l’on met les pieds en Abitibi-Témiscamingue. La population a embarqué dans l’aventure dès le début et ça nous rend très fiers. Cette expertise-là n’appartient pas à une industrie, mais à une population», a poursuivi la directrice générale.

Jusqu’à maintenant, 60 municipalités, 7 conseils de bande et 17 organismes de développement ont signé la charte de participation à CULTURAT. Depuis 2012, plus de 450 projets et initiatives ont été réalisés.

Fabricant de fierté

Selon un récent sondage Léger, 91 % des citoyens de l’Abitibi-Témiscamingue considèrent CULTURAT comme un projet de société. Le sondage a aussi révélé que 69 % des 147 982 citoyens ont posé un geste concret pour s’inscrire dans la démarche CULTURAT.

La population sondée croit que la démarche contribue à augmenter le sentiment de fierté (93 %), l’appartenance à la région (89 %) et la qualité de vie (77 %).