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26 octobre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Rupture en anesthésie à Ville-Marie: le CISSSAT prend le dossier de front

©TC Media - Lucie Charest

Si rien n’a encore été officiellement mis en place pour combler la rupture en anesthésie à Ville-Marie, des pistes de solution se dessinent pour le Centre intégré de services de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT).

Pour le moment, les services d’anesthésie seront rompus pendant 34 semaines au centre de santé de Ville-Marie. «On a plusieurs pistes de solution, mais rien n’est encore arrêté», a fait valoir le président directeur-général Yves Desjardins.

On a plusieurs pistes de solution, mais rien n’est encore arrêté -Yves Desjardins

Ce dernier a tenu à rappeler à la population du Témiscamingue qu’il était important pour son organisme d’offrir des services de proximité. «On s’est engagé à offrir des services de proximité et on va continuer de le faire. Le centre de santé de Ville-Marie devrait voir la première pelletée de terre pour l’agrandissement au printemps prochain», a-t-il rappelé.

Un projet de loi

Par contre, l’adoption du projet de loi 130 pourrait apporter une solution. «Je ne veux pas trop m’avancer, car il a été adopté mercredi, mais il y a des éléments qui donneraient un peu plus de pouvoirs aux organisations médicales pour pallier des découvertures», a-t-il expliqué.

«Ce projet nous donne plus de latitude pour faire certaines choses. Ainsi, par décret du ministre, un établissement en santé plus en moyens pourrait aider à couvrir des secteurs où il y a des découvertures», a-t-il ajouté.

Des cadres du CISSS-AT étaient à Québec pour étudier les tenants et aboutissants de ces changements avec le ministère de la Santé et des Services Sociaux. «On devrait avoir plus de nouvelles dans les prochaines semaines et, possiblement, une solution», a indiqué Yves Desjardins.

Un couloir de services avec l’Ontario

De plus, le conseil d’administration du CISSS-AT a donné le mandat à son PDG d’établir un corridor de services avec North Bay. «On analyse aussi certaines choses avec New Liskeard, mais on est encore en train de regarder les opportunités», a confié M.Desjardins.

Pour ce dernier, il s’agit de partenariats importants. «La population du Témiscamingue consomme les services de l’autre côté. On veut développer une entente entre les deux organisations pour mieux servir la population. On doit aussi regarder les différentes spécialités afin d’avoir un corridor de services clair», a soutenu le PDG.

Une question de bons sens

Pour le préfet sortant de la MRC de Témiscamingue Arnaud Warolin, la création de corridors de services avec l’Ontario est avant tout d’une question de bons sens. «Si un citoyen de Témiscaming doit se rendre à Amos pour des soins en orthothérapie, il doit franchir 400 kilomètres, alors qu’il pourrait aller à North Bay, qui est à une centaine de kilomètres. C’est aussi loin que de se rendre à Gatineau ou à Toronto. Un moment donné, c’est être logique de mettre cela en place.»

Il espère aussi que le CISSS-AT trouvera rapidement une solution pour la rupture en services d’anesthésie. «20 minutes au lieu d’une heure, ça peut faire la différence entre la vie et la mort», a-t-il lancé.

M. Warolin et une dizaine de citoyens et professionnels de la santé du Témiscamingue avaient fait le voyage jusqu’à Rouyn-Noranda pour assister à la séance du CA du CISSS-AT.

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