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23 septembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

«Je me sentais chez nous à Rouyn-Noranda» - Olivier Tremblay

Le gardien a un poste avec les 67’s d’Ottawa

©La Frontière/Jean-François Vachon

Le gardien de 20 ans Olivier Tremblay n’a peut-être passé qu’une demi-saison à Rouyn-Noranda, mais il n’oubliera pas de sitôt ce bref passage.

«Je n’ai que du positif à dire. Si j’avais pu jouer de 16 à 20 ans avec Rouyn-Noranda, je l’aurais fait. C’est une belle organisation. De ma pension, en passant par mes coéquipiers, par le personnel d’entraîneurs, les partisans et les journalistes, ce fut super», a-t-il confié.

Le hockey junior, ça nous permet de vivre de belles expériences. J’ai fait de superbes rencontres. J’ai joué à Rimouski, à Victoriaville, à Rouyn-Noranda et à Ottawa. C’est la beauté du junior. C’est ce qui fait que c’est une expérience de vie -Olivier Tremblay

Et pourtant, il n’est resté que trois mois à Rouyn-Noranda. «C’est ce qui est si spécial. Je me sentais comme si ça faisait trois ou quatre ans que j’étais là. C’est peut-être parce que je suis un gars de région et que je me sentais chez nous.»

Olivier Tremblay garde une haute estime de l’entraîneur-chef des Huskies Gilles Bouchard. «C’est un super bon gars et je vais rester en contact avec lui. Ç’a vraiment cliqué avec lui. J’ai aussi aimé travailler avec Joey Perricone», a-t-il soutenu.

À la bonne place au bon moment

En se présentant au camp des Huskies, Olivier Tremblay savait que les chances qu’il reste étaient minimes. «Avec Lane [Cormier], Taylor [Ford] et Mathieu [Boucher], je savais que ça allait être difficile parce que ce sont trois gars vraiment excellents et qui ont leur place dans la ligue», a-t-il indiqué.

Ainsi, il s’est retrouvé dans le bureau de Gilles Bouchard. «On a regardé partout dans la ligue. Il n’y avait rien. Il a tout essayé, tout fait pour me trouver une place dans la LHJMQ», a révélé le gardien de 20 ans.

Ainsi, en discutant, les 67’s d’Ottawa sont apparu dans la conversation. «J’ai demandé à Gilles si c’était possible avec Ottawa en raison de la présence d’André Tourigny. On lui a téléphoné et il nous a dit qu’il allait regarder. Il a dit que ce serait peut-être possible avec Ottawa, mais qu’il allait m’aider. Il faut dire qu’il n’avait pas encore vu son équipe. Je me disais qu’il faisait peut-être ça par gentillesse, mais quand il m’a rappelé pour me dire qu’il continuait de regarder, ça m’a confirmé que c’était vraiment possible», a-t-il raconté.

Ainsi, une semaine après avoir été retranché par les Huskies, il a dû patienter une journée avant d’avoir finalement la réponse. «J’ai eu un appel en matinée pour me dire qu’il prenait une décision bientôt. Puis, André m’a appelé pour me poser des questions, pour ensuite me dire qu’il allait me rappeler. Puis, en fin d’après-midi, j’étais invité au camp d’Ottawa», a expliqué Olivier Tremblay.

La même mentalité

Olivier Tremblay envisage la prochaine saison avec optimisme, même si son poste n’est pas encore confirmé pour le moment. «Je vais garder la même mentalité que j’avais à Rouyn. Je vais me faire du fun. Je joue au hockey depuis que je suis jeune. Le hockey junior, ça nous permet de vivre de belles expériences. J’ai fait de superbes rencontres. J’ai joué à Rimouski, à Victoriaville, à Rouyn-Noranda et à Ottawa. C’est la beauté du junior. C’est ce qui fait que c’est une expérience de vie», a mentionné l’homme masqué.

«On en parlait souvent avec Joey Perricone. Le hockey, c’est un sport. On joue devant des foules et on doit y prendre plaisir. Je ne travaille pas, je ne suis pas stressé par la fin du mois. Je joue au hockey», a-t-il ajouté.

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