Hockey
Retour20 août 2017
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
Isak Talbot fait sa marque à Drummondville
Le défenseur rouynorandien Isak Talbot a connu un Challenge des recrues fort occupé. Le jeune homme a disputé tous les matchs des Voltigeurs de Drummondville.
Choix de 6e ronde, il était satisfait de ses performances. «J’étais un peu stressé au début. Je ne jouais pas à mon meilleur parce que je n’étais pas sûr. C’est plus rapide que le midget espoir. La coche est grosse, mais je pense que je l’ai prise. Ça va aller mieux pour la suite», a-t-il assuré.
Je veux leur montrer que je ne lâcherai jamais et que je vais toujours travailler -Isak Talbot
Il faut dire qu’il ne devait pas jouer la première journée alors que les Voltigeurs affrontaient les Tigres de Victoriaville de son ancien capitaine avec les Citadelles Nicolas Gervais. «Ça m’a un peu déstabilisé parce que je me préparais plus pour les autres rencontres du tournoi. Ça me donne encore plus de glace et ça me donne plus de chance de me faire voir», a-t-il confié.
Il a terminé cette rencontre avec un différentiel de +3.
Le mantra Talbot
Pour Isak Talbot, le message qu’il tient à lancer au directeur général et entraîneur-chef des Voltigeurs de Drummondville Dominique Ducharme est simple. «Je veux leur montrer que je ne lâcherai jamais et que je vais toujours travailler. Encore une fois, à la fin d’un des matchs, j’étais sur la glace et je me suis arrangé pour que la rondelle n’entre pas dans notre filet. Je pense que je dois jouer ce rôle. Ils m’ont choisi pour ça, alors je me donne à fond pour ça», a-t-il indiqué.
Et le hockeyeur de 16 ans a mis les bouchées doubles cet été dans son entraînement prenant une dizaine de livres. Il compte tout faire pour éviter de retourner dans le midget AAA. «Présentement, Amos n’est aucunement dans ma tête. Mon but, c’est Drummondville et rien d’autre», a-t-il lancé avec assurance.
Un affrontement spécial
Isak Talbot a affronté les Huskies lors du Challenge des recrues, un match qui revêtait un caractère spécial. «Les Huskies», a-t-il laissé tomber avec un gros sourire.
«Ça ne changeait pas grand chose. Je devais jouer de la même façon. C’était tout de même assez spécial», a-t-il ajouté.
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