17 août 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©La Frontière/Jean-François Vachon

«J’ai reçu l’appel mercredi soir. Jamais je ne me serais attendu à recevoir cet appel. J’ai fait ce que je pouvais et ça s’est bien passé. J’étais vraiment stressé. Je n’étais pas ici pour faire l’équipe, mais démontrer ce que je vaux», a-t-il indiqué.

J’étais couché et je me préparais à dormir. J’avais une pratique dans la matinée. J’ai sauté de joie quand j’ai appris la nouvelle -Aleck Desrochers

Et il a pris le téléphone juste au bon moment. «J’étais couché et je me préparais à dormir. J’avais une pratique dans la matinée. J’ai sauté de joie quand j’ai appris la nouvelle», a-t-il confié.

«J’avais beaucoup de gens dans les estrades. Ma famille et mes amis étaient ici», a-t-il ajouté.

Une surprise

S’il participait au camp de la meute, il ne savait cependant pas qu’il allait garder les buts. «Gilles Bouchard m’a dit qu’il n’était pas certain que j’allais garder les filets face aux Cataractes. Puis, après le dîner, il m’a convoqué avec l’entraîneur des gardiens pour me dire que c’était à mon tour», a raconté Aleck Desrochers.

«Dans ma tête, je m’en allais à un camp junior AAA à Princeville et pas plus que ça», a-t-il ajouté.

Il a encaissé deux buts, dont un tir de loin, en fin de première période. «Je ne l’ai vraiment pas vu. Il m’a passé à côté du bras. Je l’ai perdu de vue et la rondelle est entrée. Je n’ai cependant pas abandonné. Mon cœur a arrêté de battre deux secondes. Ça n’a pas fini comme ça et je suis heureux», a-t-il lancé.

Et qui plus est, il a gagné en arrêtant les deux tireurs désignés des Cataractes en fusillade. «La fusillade, il ne fallait vraiment pas que ça tombe sur moi, mais c’est arrivé», a-t-il avoué candidement.