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13 juin 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Daniel Leblanc devient dépisteur-chef des Huskies

©Gracieuseté

L'ancien défenseur des Huskies Daniel LeBlanc a obtenu une promotion. Il succède à Raphaël Pouliot comme dépisteur-chef de l'équipe.

«Je suis vraiment heureux. Quand j’ai commencé à être dépisteur pour l’équipe, je ne pensais pas que ça allait arriver. Le hockey est une passion et je suis un Husky depuis 2001», a souligné Daniel Leblanc.

Ce dernier a tout de même pris un temps de réflexion. «J’en ai parlé avec ma fiancée parce que c’est beaucoup de temps et de sacrifices. Mais comme on dit, quand le train passe, il faut embarquer», a-t-il indiqué.

Un choix logique

Pour l’entraîneur-chef et directeur général de l’équipe Gilles Bouchard, Daniel Leblanc était le choix logique. «C’est un gars à son affaire et qui est professionnel dans tout ce qu’il fait», a-t-il tenu à préciser.

Pour le pilote, il s’agit d’un autre ancien qui prend du galon au sein de l’organisation. «C’est un bon soldat. Il a à cœur l’organisation et le développement de nos jeunes», a-t-il exposé.

La continuité

Daniel Leblanc souhaite continuer sur la même lancée que ses prédécesseurs. «On ne changera pas la recette. On a connu du succès parce qu’on a bien repêché. J’ai eu la chance de travailler avec André Tourigny, avec Dany Corneau, avec Raphaël Pouliot et avec Gilles, je veux continuer de bâtir sur ce qu’ils ont créé», a-t-il soutenu.

Et en tant qu’ancien joueur de hockey, il sait qu’il pourra s’appuyer sur ses collègues. «On a une bonne équipe de dépisteurs. On va travailler en équipe. Chacun à sa chaise dans une équipe de hockey et c’est pareil dans un groupe de dépisteurs», a-t-il fait valoir.

Le bouche à oreilles des Maritimes

Étant dépisteur dans les Maritimes, Daniel Leblanc est bien placé pour discuter des difficultés que certaines équipes peuvent avoir à les attirer. «C’est différent. L’important, quand on sélectionne un joueur, c’est qu’il soit un bon fit pour l’équipe. La personnalité rentre aussi en ligne de compte», a-t-il expliqué.

Il faut aussi rencontrer les joueurs pour leur vendre l’organisation. «On leur démontre que c’est possible d’être à Rouyn-Noranda et de se débrouiller même s’il ne parle pas français. On leur explique que c’est proche de l’Ontario, qu’il y a de bonnes familles de pension», a-t-il mentionné.

Mais le gros point, c’est l’apport d’anciens Huskies. «C’est ce qui nous aide beaucoup. Les anciens joueurs qui proviennent des Maritimes sont de gros ambassadeurs. Il faut penser à des gars comme Michael Couch, Justin Munden, Kyle Doucet. Plus récemment, un gars comme Chase Marchand a aussi un impact. La communauté de hockey dans les Maritimes est petite. Le bouche-à-oreille aide beaucoup», a-t-il signalé.

Tout est tombé en place

Daniel Leblanc a effectué son retour au sein des Huskies il y a trois ans. «Raphaël Pouliot avait été dépisteur à Moncton et les Huskies cherchaient un dépisteur dans les Maritimes. Il avait le nom d’un gars en qui il avait confiance, mais ça n’a pas marché pour des raisons familiales», a-t-il raconté.

C’est ainsi que son nom est parvenu aux oreilles de Raphaël Pouliot. «Ç’a cliqué assez rapidement entre Raphaël et moi. Quand il a appelé André Tourigny pour lui dire qu’un de ses anciens joueurs de Moncton serait intéressé, je ne crois pas que ça lui a pris beaucoup de temps à accepter», a révélé Daniel Leblanc

La porte sera toujours ouverte pour Jean Marois

Par contre, les Huskies perdent un membre précieux de leur organisation. Le coordonnateur au recrutement Jean Marois a indiqué à l'organisation qu'il ne serait pas de retour avec la formation la saison prochaine pour des raisons familiales. Dépisteur avec l'équipe depuis sept ans, il s'occupait de la région de Québec.

«Il était vraiment respecté et il a fait un travail extraordinaire cette année. C’est une grosse perte pour nous», a soutenu Gilles Bouchard précisant que la porte serait toujours ouverte pour lui.

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