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26 mars 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Chronique: les Huskies affrontent leur ombre

©TC Media/Jean-François Vachon

Quand j’étais petit, je jouais souvent à Mario Kart 64 (un des meilleurs jeux de tous les temps en passant!). Quand on réussissait le meilleur temps, on était en mesure d’affronter son fantôme en quelque sorte. Ainsi, plus on améliore son temps, plus il devient difficile de battre son fantôme. C’est un peu ce qui arrive dans la série entre les Huskies et les Mooseheads.

Parce que, avouons-le, André Tourigny a peut-être été entraîneur adjoint dans la LNH depuis son passage avec les Huskies, mais ses valeurs n’ont pas changé.

Les Mooseheads sont travaillants, intenses et n’abandonnent jamais. Un peu comme l’identité des Huskies.

Sans pression

Qui plus est, cette saison, la formation de la Nouvelle-Écosse a quelque chose que les Rouynorandiens n’ont pas: la naïveté de la jeunesse.

Ainsi, lorsqu’ils sautent sur la glace, les Mooseheads ne pensent qu’au moment présent et n’ont aucune pression. Et le score du premier match les a confortés dans ce rôle. Ils savent qu’ils sont en mesure de tenir tête aux Huskies. Résultat: la motivation est encore plus facile à trouver.

Chez les Rouynorandiens, c’est autre chose. André Tourigny a raison quand il affirme que l’objectif de son ancienne équipe est de gagner plus que la première ronde. Cela ajoute une certaine pression sur les épaules de la meute. Ainsi, le fait d’avoir des difficultés peut créer doute et frustration.

S’affronter soi-même

Ainsi, la série Huskies-Mooseheads, c’est un peu comme si les Huskies s’affrontaient eux-mêmes. Sauf que Halifax a l’insouciance de la jeunesse.

Pour en revenir à mon parallèle avec Mario Kart 64. C’est un peu comme si les Huskies connaissent la piste dans les moindres détails. Ça devient difficile de battre son meilleur temps. On sait où on fait les erreurs, quoi faire pour les éviter, mais on les commet tous de temps en temps. -

Pour en revenir à mon parallèle avec Mario Kart 64. C’est un peu comme si les Huskies connaissent la piste dans les moindres détails. Ça devient difficile de battre son meilleur temps. On sait où on fait les erreurs, quoi faire pour les éviter, mais on les commet tous de temps en temps.

Du côté des Mooseheads, c’est l’insouciance du débutant. On peut passer dans l’herbe pour couper du temps. On va prendre un virage en sautillant un peu en espérant ne pas perdre trop de vitesse. En fait, on prend plus de risques. Et, au final, des fois, ça peut être payant.

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