24 mars 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©TC Media/Jean-François Vachon

«Je n’essaierai pas de leur mettre de la pression. Ils savent c’est quoi leur enjeu. Leur objectif n’est pas de battre les Mooseheads de Halifax, il est beaucoup plus gros que ça. Mais ils vont rester dans le présent. Ils ont un bon entraîneur en Gilles Bouchard qui est terre-à-terre», a précisé André Tourigny.

Mais on n’est pas complètement fou. Les 2 800 personnes qui vont être ici ce soir savent tous c’est quoi l’objectif des Huskies et ce n’est pas de gagner la première ronde -André Tourigny

«Mais on n’est pas complètement fou. Les 2 800 personnes qui vont être ici ce soir savent tous c’est quoi l’objectif des Huskies et ce n’est pas de gagner la première ronde», a-t-il ajouté.

Se concentrer sur soi-même… et un peu sur les Huskies

Le pilote est conscient du défi qui attend son équipe. «Si on était 2e et qu’ils étaient 15^e, on penserait juste à nous. Dans la situation inverse, tu dois regarder un peu l’adversaire, mais on ne peut pas gagner si on ne fait pas ce qu’on a à faire. À 95% de nos capacités, on ne gagnera pas», a-t-il soutenu.

«Il faut regarder les tendances de Rouyn-Noranda. Il faut comprendre ce qu’ils veulent faire. De le comprendre, c’est une chose, ensuite, il faut le contrer et, ça, c’est autre chose», a-t-il ajouté.

Cette série reste tout de même spéciale alors que les visages connus se succèdent pour venir serrer la pince à André Tourigny et lui dire, un peu à contrecœur, bonne chance. «Revenir à ma première saison et d’affronter Rouyn-Noranda, ce n’était pas un scénario que j’avais anticipé. Mais c’est le destin», a affirmé le pilote en souriant.

Tatoués Huskies

«Ils sont tatoués Huskies. Ils ont été élevés ici. C’est leur équipe junior. Je ne leur ai pas posé la question parce que je connais la réponse. Ils vont être polis avec moi, mais je sais où est leur cœur», a-t-il ajouté.