Et Gilles Bouchard avait confirmé qu’il allait assister au match entre les Foreurs et le Drakkar à Val-d’Or. «On va aller le voir jouer», a-t-il assuré.

«C’est le seul joueur d’une autre équipe à qui je peux parler pendant que je suis au banc», a-t-il ajouté.

Il faut dire que le destin est drôlement fait, alors que les Huskies possèdent le choix de première ronde de cette formation.

Une jeune équipe intense

Le Drakkar constitue une des jeunes équipes à surveiller cette saison. Non seulement la formation nord-côtière peut compter sur Xavier Bouchard, mais elle peut s’appuyer sur les Gabriel Fortier, Shawn Élement, Édouard Saint-Laurent et Ivan Chekhovich.

«C’est une équipe qui est intense et qui utilise bien sa vitesse. Elle joue nord-sud et elle travaille. Ce sera des matchs intéressants», a assuré Gilles Bouchard.

Comme une série

Le fait de jouer deux matchs en deux soirs amène certains changements. «Il va y avoir des ajustements de chaque côté après le premier match. C’est différent que d’affronter une équipe différente», a confié le pilote de la meute.

Néanmoins, le plan de match ne change pas chez les Huskies. «On devra y aller un match à la fois», a-t-il rappelé.

Les leçons avancent bien

Les Rouynorandiens continuent leur progression tranquillement. «On a encore beaucoup de choses à améliorer dans toutes les facettes, que ce soit l’échec-avant ou notre travail en zone défensive. Il y a aussi plein de petites choses qu’on n’a pas encore vues», a expliqué l’entraîneur.

Néanmoins, il constate que les enseignements commencent à rapporter. «Collectivement, on est un peu plus sur la même page. On a augmenté notre jeu d’un cran dans certaines situations», a-t-il indiqué.

Selon lui, son équipe n’est ni en avance ni en retard sur le plan. «On ne veut pas se mettre trop de choses dans la tête concernant le système.»

Lane Cormier et Zachary Lauzon sur la touche

L’attaquant Lane Cormier ainsi que le défenseur Zachary Lauzon étaient toujours sur la touche au moment d’écrire ces lignes. Rappelons que Cormier devrait encore rater entre une et deux semaines. De son côté, le cas de Zachary Lauzon est plus nébuleux, lui qui a été blessé au haut du corps. «Il est évalué au jour le jour», a précisé l’entraîneur-chef des Huskies Gilles Bouchard.

Un avantage numérique qui a du punch

L’avantage numérique des Huskies présente des chiffres incroyables en ce début de saison. En effet, la meute a marqué 8 fois en 22 occasions. Cela correspond à une efficacité de 36,4 %. «On a changé un peu les choses comparativement à l’an dernier. Il y a aussi le fait que les gars s’ajustent bien face à l’opposition dans le moment présent», a mentionné Gilles Bouchard.

Le hockey IQ de ses joueurs est aussi une pièce du puzzle. «Si on devait leur donner une note sur 10 à chacun et faire le total sur 50, on aurait un beau gros chiffre», a-t-il souligné.

Des joueurs qui se distinguent

Les attaquants Félix Bibeau et Rafaël Harvey-Pinard font belle figure présentement. En effet, les deux attaquants se retrouvent au sommet des marqueurs de la LHJMQ. «On avait dit avant la saison qu’il y allait avoir des gars qui allaient se lever et qu’on allait s’apercevoir de certaines choses», a rappelé Gilles Bouchard.

Il faut dire qu’il a eu la main heureuse en jumelant ce duo à l’attaquant recrue Alex Beaucage, qui n’est pas en reste avec une récolte d’un but et quatre passes. Cela lui permet d’occuper le 3^e rang des marqueurs chez les recrues.

Boucher et Abbandonato ne sont pas en reste

Les vétérans Peter Abbandonato et Mathieu Boucher ont débloqué la fin de semaine dernière. «Peter a mieux joué. Il avait plus d’intensité. Pour Mathieu, son job est de montrer l’exemple. Il travaille et je peux te dire que, quand ça va débloquer, ça va débloquer», a soutenu Gilles Bouchard

De petits détails

Si la défensive a semblé éprouver quelques problèmes face aux Tigres de Victoriaville, le grand manitou de la meute n’est pas inquiet. «Il y a un paquet de petites affaires qu’on n’a pas bien faites qui ont fait en sorte qu’on a accordé sept buts. Ce n’est pas un problème majeur. Il faut aussi dire que Mathieu Boucher a tiré deux fois sur le poteau. S’il marque, le momentum n’est pas le même. Ça démontre à quel point la ligne peut être mince entre une victoire et une défaite.»