18 janvier 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Gracieuseté

Après avoir réussi des barres de 134 kilogrammes et de 138 kilogrammes à l’arraché, l’haltérophile a pris la décision de tenter de battre le record canadien.

«Depuis un moment, je visais de battre ce record. Je l’avais essayé au Championnat provincial, mais la barre était passée derrière moi. Je savais que j’avais de bonnes chances de le réussir», a souligné Alex Bellemarre.

Il s’est ensuite exécuté réussissant sa levée. «Ce fut un très bon sentiment de l’avoir réussi», a-t-il confié.

«Personne n’avait réussi à battre ce record durant les 24 dernières années. C’est tout un exploit. En plus, Alex a réussi cela à un âge plus jeune que l’ancien détenteur», a fait valoir son père et entraîneur René Bellemarre.

«De plus, comme il me reste encore au moins une année et demie, il est très possible que j’aie l’occasion d’améliorer ce record», a ajouté Alex Bellemarre.

Depuis un moment, je visais de battre ce record. Je l’avais essayé au Championnat provincial, mais la barre était passée derrière moi. Je savais que j’avais de bonnes chances de le réussir -Alex Bellemarre

Continuer sur sa lancée

À l’épaulé-jeté, Alex Bellemarre a surpassé son record personnel. Alors que sa meilleure barre était de 161 kilogrammes, il a réussi à battre cette marque dès sa deuxième levée. Ne reculant devant rien, il s’est attaqué à une barre de 168 kilogrammes qu’il a réussie portant son total à 303 kilogrammes.

«Il a été le 2^e meilleur haltérophile toutes catégories confondues du Championnat canadien junior. Un Ontarien plus âgé que lui a fait mieux», a expliqué René Bellemarre.

En route vers le Championnat du monde

Avec cette performance, le leveur lasarrois participera en juin au Championnat du monde junior d’haltérophilie.

«On va vraiment viser plus le classement. Les premières années, on y allait surtout pour prendre de l’expérience», a-t-il révélé.

Il participera aussi, comme invité, à la finale régionale des Jeux du Québec à Notre-Dame-du-Nord à la fin janvier. «Je n’oublie pas d’où je viens. Les gens n’ont pas toujours la chance de me voir soulever des barres et ce n’est pas pareil par vidéo. En même temps, c’est une belle occasion pour les jeunes que j’entraîne de compétitionner avec moi. Ils ont un peu moins l’occasion de le faire depuis que je suis à Rouyn-Noranda pour les études», a évoqué l’athlète.

Il participera aussi à la Classique de mars ainsi qu’au Championnat canadien senior dans les prochains mois.