Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Sports

Retour

21 février 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Redonner à la communauté

La piqûre du ski de fond est revenue rapidement pour Sacha Bergeron

©Gracieuseté

Sur le site des compétitions de ski de fond, lors de la finale régionale des Jeux du Québec, Sacha Bergeron était de retour là où tout a commencé pour lui. Et là où les choses vont se poursuivre.

Revenu il y a cinq ans en région, il avait cependant continué d’évoluer au sein de l’équipe canadienne de ski de fond comme farteur. «Je savais que j’allais rembarquer dans le ski de fond, mais je ne pensais pas que j’allais recommencer aussi tôt quand je suis revenu en région», a-t-il mentionné.

Je veux construire une base solide pour une maison qui peut fort probablement exister avec tous les gens impliqués dans le ski de fond. Si je dois faire les fondations, je vais les faire -Sacha Bergeron

Même s’il reprend du service, Sacha Bergeron ne veut pas s’imposer. «Je me suis posé la question comment je pouvais redonner efficacement. Je veux être la colle entre chacune des filières. Il y a de supers parents, de supers bénévoles à Évain. Ce sont des gens passionnés. Si je peux leur influer un vent de fraîcheur avec mon expérience, tant mieux», a-t-il expliqué.

L’important est surtout de partager l’expérience acquise à travers toutes ses années d’implication dans le sport qu’il chérit. «Il y a un parent qui ne le sait peut-être pas, mais il a les compétences pour entraîner. Je vais le former et lui partager mon bagage d’expérience pour qu’il puisse aider les jeunes à cheminer», a-t-il illustré.

En bref, Sacha Bergeron veut aider à ramener un peu ses lettres de noblesse au ski de fond en région. «Je veux construire une base solide pour une maison qui peut fort probablement exister avec tous les gens impliqués dans le ski de fond. Si je dois faire les fondations, je vais les faire», a-t-il lancé.

L’expérience au service

Il faut dire que Sacha Bergeron a beaucoup de vécu, ayant été lui-même un fondeur. Après sa carrière d’athlète, il s’est impliqué comme farteur. Il a travaillé avec les grands fondeurs canadiens comme Dasha Gaïazova, Chandra Crawford, Devon Kershaw et Alex Harvey.

«J’ai eu l’occasion, pendant une dizaine d’année, de côtoyer les meilleurs, de vivre beaucoup de trucs. Mais ce qui m’aide beaucoup, c’est d’avoir vécu un peu plein de choses au niveau de l’organisation de compétition et d’avoir vu plein de centres d’entraînements et de clubs de ski de fond. J’ai imprégné dans mon cerveau plein de trucs organisationnels. Je ne savais pas quand j’allais les utiliser, mais je savais que ça allait me servir», a-t-il signalé.

L’ambiance familiale avant la compétition

Pour Sacha Bergeron, l’important est surtout d’amener des trucs simples pour créer une ambiance familiale. Par exemple, lors de la finale régionale des Jeux du Québec qui se tenait à Rouyn-Noranda, il a importé les gaufres norvégiennes.

«Ce sont des trucs très simples pour accrocher les jeunes. Les jeunes veulent bouger. Les principes de se reposer entre les courses, les jeunes ne connaissent pas ça. C’est bien, mais pour les jeunes, c’est mettre un dossard, rire et se dépasser», a-t-il indiqué.

Ces gaufres servi avec du fromage gjetost norvégien et de la confiture de la Fraisonnée permet de financer le programme jeunesse de ski de fond.

Il était surtout content de voir la participation nombreuse. «D’avoir 40 jeunes, c’est déjà mettre la barre à un endroit que je ne m’étais pas imaginé. C’est loin d’être aussi pire qu’on me l’avait dit. Je vois le futur comme un bon œil. On est un sport extérieur. Il y a moyen que ça ne soit pas une compétition, mais un rassemblement. Les jeunes veulent faire du ski d’abord pour le plaisir», a-t-il mentionné.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média