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20 septembre 2017

Le club Héraclès contraint de déménager à nouveau

©TC Media - Anne Blondin

Le club d’haltérophilie de Rouyn-Noranda devra trouver un nouveau local d’ici la fin du moins de juin, puisque son entente avec le Centre Élisabeth-Bruyère n’a pu être renouvelée.

Le président du Club d’haltérophilie Héraclès, Mario Robitaille, s’est présenté au Conseil des commissaires du 19 septembre afin de les sensibiliser à la problématique que vit son organisme. Il s’agit d’un deuxième déménagement pour le club d’haltérophilie en trois ans.

On ne veut pas attendre en juin avant de trouver une solution, c’est pour cette raison que l’on agit dès septembre. -Mario Robitaille

Le club a eu son local à l’école D’Iberville pendant près de 30 ans. En 2012, le local avait même été nommé en l’honneur de Christine Girard. Il a dû déménager au Centre Élisabeth-Bruyère quand l’école D’Iberville a eu à nouveau besoin du local en raison de la croissance de la population étudiante.

«On est conscient qu’il y a un problème avec la disponibilité des locaux, a indiqué Mario Robitaille. Nous voulons garder le club actif jusqu’à la construction du centre multisports. Nous avons besoin d’une solution temporaire en attendant sa construction.»

Le club d’haltérophilie a eu des pourparlers avec la direction du Centre Élisabeth-Bruyère afin de garder le local actuel. Au début mois de septembre, la direction a maintenu sa décision de mettre fin à son partenariat avec Héraclès. Le club devra libérer le local de tous ses équipements au plus tard le 30 juin 2018.

Manque d’espace

Le président du Conseil des commissaires, Daniel Camden, a été à l’écoute de Mario Robitaille et des besoins du Club Héraclès. La fin de l’entente entre la CSRN et le club Héraclès est uniquement due au manque de locaux.

«Présentement, toutes les écoles du milieu urbain de Rouyn-Noranda sont à pleine capacité, a rappelé Daniel Camden. Nous avons dû sortir certains spécialistes de leurs locaux et faire transporter leur matériel sur des chariots en raison du manque d’espace. Bien que la vocation d’Héraclès est intéressante, nous ne pouvons nous permettre de les accueillir en ce moment.»

«Par contre, j’ai offert mon aide pour ouvrir des portes auprès de nos partenaires, a poursuivi M. Camden. Nous n’avons pas pris la décision de leur demander de quitter à la légère. C’est vraiment parce que nous avons besoin de nos locaux.»

Un fleuron rouynorandien

Existant depuis 1953, Mario Robitaille a fait comprendre que le club Héraclès est un fleuron à protéger. «Au Québec, nous sommes le plus vieux club toujours en opération, a-t-il rappelé. Le club Héraclès a formé plusieurs athlètes de haut niveau, tels que Christine Girard, et on peut en former d’autres. On doit sensibiliser les décideurs sur l’importance d’avoir un club d’haltérophilie.»

«Plusieurs clubs d’haltérophilie de la région ont complètement cessé leurs activités parce qu’ils n’avaient pas de local fixe. C’est le cas de Val-d’Or, Amos, Lorrainville», a-t-il ajouté.

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