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18 février 2017

Le développement de l'ultimate en Abitibi reconnu

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Le développement de l'ultimate en Abitibi se porte tellement bien que deux honneurs provinciaux ont rejailli sur les artisans de ce sport en expansion qui se pratique avec un Frisbee.

D'abord, la Ligue d'ultimate de Rouyn-Noranda (LURN) a reçu le titre de l'Association de l'année, lors du gala annuel de la Fédération québécoise d'ultimate, présenté le 11 février à Sherbrooke. Avec ses 218 membres, la LURN est la quatrième plus importante association au Québec, derrière celles de Montréal, Québec et Sherbrooke.

«C'est vraiment plaisant de voir nos efforts ainsi récompensés et notre travail reconnu au niveau provincial. On travaille fort pour le développement de l'ultimate. C'est une belle marque d'encouragement pour poursuivre dans ce sens. Cet honneur représente aussi bien la région, puisqu'on vit une belle collaboration avec les associations d'Amos, La Sarre et Val-d'Or», souligne le président Pier-Alex Bordeleau.

Un sport accessible

Ce dernier estime que le succès de l'ultimate à Rouyn-Noranda et ailleurs dans la région repose beaucoup sur l'accessibilité de ce nouveau sport. «Au niveau matériel, tout ce que ça prend, c'est une paire d'espadrilles. Pas besoin non plus d'avoir un niveau athlétique très élevé. On peut le développer, mais ce n'est pas obligatoire. C'est aussi une belle activité sociale», fait-il valoir.

Le président de la LURN est confiant de voir son association ajouter de nouveaux adeptes à court et moyen terme avec le développement d'équipes de niveau junior dans les écoles secondaires locales, la tenue de cliniques d'initiation et de perfectionnement un jeudi par deux semaines et des activités populaires comme à la Fête d'hiver, les 18 et 19 février.

Développer les jeunes

L'autre lauréat de la région est l'Amossois Frédéric Balleux, qui a reçu le Prix du développement junior Marie-France Hivert pour son travail auprès des jeunes adeptes d'ultimate au niveau scolaire depuis cinq ans.

«C'est une belle reconnaissance, je ne m'attendais pas vraiment à ça. On ne le fait pas pour les honneurs, mais ça fait toujours plaisir à recevoir», souligne celui qui a commencé à développer le junior dès son retour à Amos, après ses études universitaires à Sherbrooke, il y a maintenant cinq ans.

Depuis ce temps, il a intéressé plus de 200 jeunes athlètes à cette discipline sportive, dont une vingtaine qui s'alignent cette année avec les équipes du Kodiak de la polyvalente de La Forêt. «C'est une roue qui tourne. J'ai maintenant trois coachs qui ont commencé junior avec moi, soit Vincent Mercier, Michelle Cimon et Sarah Mainville-Gamache», se réjouit-il.

Et si l'an dernier une seule athlète d'Amos a tenté sa chance aux qualifications de l'équipe du Québec junior pour les championnats canadiens, ils seront pas moins de 11 cette année. Michelle Cimon avait réussi à décrocher un poste en 2016.

La Ligue d'ultimate d'Amos compte 65 membres.

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Frédéric Balleux (devant au centre) entouré de joueurs juniors lors d'un tournoi disputé à Drummondville en septembre 2015.

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