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02 juin 2017

Vive l’opposition éternelle

Le 21 mai, lors de son congrès, Québec solidaire a refusé de s’allier avec le Parti québécois lors de la prochaine élection provinciale. Cette alliance au pu permettre à l’un ou l’autre de ces partis de faire élire des candidats dans des circonscriptions actuellement détenues par le Parti libéral.

Par Marc Lemay

L’objectif de ce rapprochement était bien évidemment de déloger le gouvernement de Philippe Couillard du pouvoir. Mais il faut croire que cet objectif n’était pas assez bon pour QS.

«On n’échange pas des électeurs comme on échange des cartes de hockey.»

Quelle stupide déclaration de la part de Gabriel Nadeau-Dubois, le nouveau porte-parole, et reprise en chœur par les membres de ce parti, dont Guy Leclerc en Abitibi-Témiscamingue.

Tout cela me porte à croire que certains aiment profondément leur vie dans l’opposition. Tant mieux pour eux, ils semblent devoir y rester pour longtemps.

Car compte tenu de la concentration de son vote dans plusieurs comtés, le Parti libéral part avec près de 40 circonscriptions quasiment acquises d’avance. C’est pourquoi il ne faut que 25 comtés de plus au PLQ pour remporter un gouvernement majoritaire. Pour les autres partis, c’est plus compliqué, et ils doivent généralement compter sur une vague pour espérer l’emporter.

Contrairement à plusieurs pays d’Europe, l’idée de monter un gouvernement de coalition entre différentes formations politiques reste au Québec encore une utopie.

QS, le PQ et Option nationale auraient très bien pu mettre en commun leurs priorités et composer ensemble un programme conjoint, tout en demeurant des partis autonomes les uns des autres. Cela aurait été la meilleure façon de prendre le pouvoir.

C’est bien beau d’avoir un programme politique intéressant et novateur, mais le vendre à la population lorsque tu es dans l’opposition est difficile pour ne pas dire plus. Et la vente de cartes de membre, comme QS se plaît à dire qu’elles ont explosé, ne donne pas non plus de comtés aux élections. Surtout si ces 10 000 membres sont tous sur l’île de Montréal.

À mon ami Guy Leclerc, et toi aussi Gilles Chapadeau, vous avez à ce stade plus de chance d’être élu à la mairie de Rouyn-Noranda que d’être élu député.

Faudrait peut-être y penser? Pourquoi pas?

Ce n’est que lorsque vous êtes au pouvoir que vous pouvez mettre en place un programme et l’appliquer.

Si les partis, dits de gauche, ne sont pas capables de se coaliser pour l’élection de 2018, les libéraux auront une fois de plus toute la place, malgré les scandales liés à ce parti.

Il y a de ces rendez-vous avec l’histoire qui ne passent qu’une seule fois.

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