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01 septembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Accident de bateau fatal à Belleterre: la cause réglée hors cour

©TC Media - Archives

La succession de Marcel Bégin, cet homme de Sainte-Germaine-Boulé décédé le 12 juillet 2014 dans un accident de bateau à Belleterre, peut enfin dormir en paix.

Le 11 août 2015, à la Chambre civile de la Cour supérieure du Québec à Rouyn-Noranda, la veuve de M. Bégin, Angèle Tardif, avait intenté une poursuite de 835 000 $, en son nom personnel et au nom des quatre enfants du couple, de leurs quatre conjoints et leurs neuf petits-enfants. La poursuite, déposée contre Fernand Breton et Karl Bégin, les tenait comme solidairement responsables de l’accident qui avait coûté la vie à Marcel Bégin.

Les délais avaient été prolongés à plusieurs reprises au cours des deux années suivantes. Finalement, la cause s’est réglée hors cour le 24 juillet 2017. Il n’est donc pas possible d’obtenir des détails sur le règlement.

Collision fatale à cause d’un groupe d’outardes

La tragédie avait eu lieu dans l’après-midi du 12 juillet 2014 lors d’une excursion de pêche au lac à la Truite, près de Belleterre. Angèle Tardif et Marcel Bégin prenaient alors place sur une embarcation de type ponton en compagnie de Karl Bégin. Des amis et d’autres membres de la famille les suivaient à bord d’un autre ponton, celui-là piloté par Fernand Breton.

Alors que Karl Bégin avait arrêté son embarcation pour que les occupants puissent observer un groupe d’outardes sur le lac, le ponton conduit par Fernard Breton a percuté celle-ci. Âgé de 72 ans, Marcel Bégin, qui se trouvait à l’arrière, avait été grièvement blessé. Il a succombé à ses blessures quelques minutes plus tard.

Manque d’attention des deux capitaines

La poursuite soutenait que Karl Bégin avait manqué à son devoir de sécurité envers ses passager en omettant d’utiliser des signaux sonores pour, tel que le prévoit la règlementation, prévenir toute embarcation de son immobilisation sur le lac. Elle alléguait aussi qu’il aurait décidé d’immobiliser son ponton sans prêter une attention suffisante à celui qui le suivait.

Quant à Fernand Breton, la poursuite argumentait qu’il avait omis de maintenir une vitesse et une distance sécuritaires compte tenu des circonstances et qu’il n’avait pas prêté une attention suffisante à l’embarcation qui le précédait.

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