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28 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

18 mois dans la collectivité pour avoir battu une femme et son enfant

Violence

©Depositphotos.com / Photography33

Parce qu’il a entrepris des démarches sincères pour changer ses comportements néfastes, un homme coupable d’agression armée ayant infligé des lésions à son ex-conjointe et de voies de fait contre un des enfants de celle-ci a été condamné à 18 mois de détention à purger dans la communauté.

En raison du fait que plusieurs accusations sont liées à de la violence familiale, les noms ont été modifiés. Lors du prononcé de la sentence, le 28 juin au Palais de justice de Rouyn-Noranda, la procureure de la Couronne, Me Michèle Lacasse, a d’ailleurs obtenu de la juge Marie-Claude Bélanger un huis-clos sur les principaux chefs d’accusation «afin de permettre le témoignage plein et entier de la victime».

Trois ans de terreur

Âgé de 30 ans, Thomas, qui était représenté par Me Nathalie Samson, a notamment plaidé coupable à des accusations de s’être livré, entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2015, à des voies de fait armées contre Élizabeth, qui était alors sa conjointe, alors qu’il utilisait une arme. La nature de celle-ci n’a pas été précisée. Durant la même période, il s’est aussi livré à des voies de fait qui ont infligé des lésions à Élizabeth.

L’accusé a aussi plaidé coupable à un chef de s’être livré à des voies de fait contre Xavier, un des enfants d’Élizabeth, mais dont il n’était pas le père. Les gestes avaient été posés le 9 décembre 2015. Le garçon était alors âgé de 9 ans.

Aux alentours du 21 septembre 2015, Thomas avait également dérobé la carte bancaire de sa conjointe. Il en avait profité pour lui dérober une somme inférieure à 5000 $.

Enfin, le 28 janvier 2016, après avoir contracté auprès de la police un engagement en vertu duquel il devait s’abstenir de communiquer avec Élizabeth et deux de ses trois enfants, à l’exception de celui qu’il avait eu avec elle, Thomas a omis de s’y conformer.

Effets dévastateurs

«Vous avez fait des choix personnels qui ont eu des effets dévastateurs, a sermonné la juge Marie-Claude Bélanger à l’endroit de l’accusé. Les gestes que vous avez posés ont brisé un lien de confiance. Ils ont entraîné des séquelles à la fois physiques et psychologiques.»

Suggestion commune raisonnable

La juge a néanmoins considéré comme raisonnable la suggestion commune des deux parties, considérant toutes les circonstances. Elle a aussi fait observer que, si la peine doit avoir un effet dissuasif, elle doit aussi miser sur l’importance de la réhabilitation.

«Si vous n’aviez pas déjà entrepris des démarches concrètes et sérieuses pour régler vos problèmes, la peine aurait été beaucoup plus sévère, a-t-elle signalé. Vos remords sont sincères et la victime aborde à présent l’existence avec plus de sérénité. Je crois que vous allez devenir une personne positive pour votre enfant. Le grand défi, à présent, est de continuer votre cheminement dans vos bonnes intentions, car les problèmes de toxicomanie, c’est un combat quotidien perpétuel.»

La juge Bélanger a donc condamné Thomas à une peine d’un an et demi de détention à purger à domicile, assortie d’une probation surveillée de deux ans. Celui-ci devra aussi rembourser à Élizabeth les sommes dérobées, en plus de fournir à la police un échantillon de son ADN.

Il lui sera également interdit d’entrer en contact avec la victime et ses enfants, à l’exception de leur enfant légitime, de posséder un téléphone cellulaire, sauf pour le travail, et de consommer de l’alcool ou des stupéfiants. Il devra enfin subir une évaluation en vue d’un traitement ou d’une thérapie liée à ses problèmes de violence et de toxicomanie.

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