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Justice

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02 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Accusé de production de pornographie juvénile

©Depositphotos.com / Olegkalina

Un homme de 41 ans de Rouyn-Noranda fait face à la justice pour plusieurs infractions à caractère sexuel impliquant des victimes d’âge mineur, parmi lesquelles figure un chef de production de pornographie juvénile.

Les accusations contre Martin Proulx ont été déposées le 28 avril 2017. Le 29 mai au Palais de justice de Rouyn-Noranda, son avocat, Me Marc Lemay, a obtenu de la juge Marie-Claude Bélanger le report de l’audience au 27 septembre. On devrait savoir à ce moment-là si Proulx plaide coupable ou non aux gestes qui lui sont reprochés et s’il y aura procès ou immédiatement des représentations sur sentence.

Neuf infractions, trois victimes

Neuf chefs ont été déposés contre Proulx pour des faits qui se seraient produits sur plus de 10 ans. Trois victimes différentes sont concernées dans ce dossier.

Dans un premier cas, Proulx est accusé de s’être livré à des contacts sexuels avec une victime qui était âgée de 4 ans au début des faits. Les gestes se seraient produits entre le 1er octobre 1997 et le 31 mai 1999.

Par la suite, entre le 1er mars 1998 et le 11 mars 2005, il se serait livré à des contacts sexuels sur une deuxième victime, celle-là âgée de 6 ans lorsque les gestes auraient commencé à être posés. Il aurait également incité cette dernière à le toucher à des fins d’ordre sexuel.

Dans le cas de la troisième victime, il s’agit, là encore, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels. Deux chefs de chaque nature ont été déposés contre Proulx, pour des actes qui auraient été commis en deux phases s’étendant entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2007.

Enfin, Proulx est accusé d’avoir, entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2007, produit de la pornographie juvénile. L’acte d’accusation ne précise toutefois pas le nombre de victimes impliquées. Plus tard, entre le 1er octobre 2016 et le 1er février 2017, il aurait tenté d’entraver le cours de la justice en demandant à l’une des trois présumées victimes, maintenant majeure, de mentir.

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