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23 janvier 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

De mauvais comportements devenus des habitudes

Un voleur récidiviste condamné après une pause de 10 ans

©TC Media - Archives

Après une dizaine d’années d’accalmie, un voleur récidiviste a été condamné à 90 jours de détention pour près d’une quinzaine de vols et de fraudes commises en l’espace de cinq mois.

Représenté par Me Nathalie Samson, Gaétan Labelle, 48 ans, a enregistré un plaidoyer de culpabilité à 14 chefs d’accusation de vols et fraudes. La valeur en cause dans chacune des infractions allait de 10 $ à plus de 1300 $, pour un grand total de 4001 $.

Escalade d’infractions

Comme l’a relaté la procureure de la Couronne, Me Mélissa Plante, les événements ont débuté le 8 août 2016. Après avoir volé un portefeuille, Labelle avait effectué le dépôt frauduleux d’un chèque de 226 $. Le 21 août, il avait ensuite encaissé frauduleusement des montants de 210 $ et 220 $ après avoir dérobé des chèques à une autre victime. Le 22 août, après avoir volé le portefeuille d’une troisième personne, Labelle avait réalisé six transactions frauduleuses avec une carte de crédit, pour un total de 386 $. Enfin, le 31 août, il avait commis un vol dans un véhicule et s’était ainsi emparé d’un portefeuille. Il avait alors effectué pour 1363 $ de transactions frauduleuses à l’aide de trois cartes de crédit.

Le 14 septembre, Labelle avait été surpris par la police dans une ruelle avec une batterie d’une valeur de 100 $ qu’il avait dérobée dans une tente roulotte. Le 23 septembre, il avait ensuite été pris en flagrant délit de vol de l’équivalent de 40 $ en viande et en vin au Supermarché IGA Roy.

Par la suite, le 3 novembre, en compagnie d’un complice, Yanick Salois, Labelle avait volé un portefeuille dans un véhicule avec lequel les deux individus avaient effectué plusieurs transactions frauduleuses. Une seule lui était cependant attribuable, pour un montant de 94 $. Dans une autre voiture, le duo avait dérobé deux porte-documents. À l’aide de deux cartes de crédit, ils avaient alors effectué une autre série de transactions frauduleuses. Huit ont été attribuées à Labelle, pour un total de 522 $.

Le 4 novembre, sans les payer, Labelle a quitté le Super C avec un pain et une boîte de biscuits dont la valeur correspondait à 10 $. «Il est entré dans le véhicule d’un ami et lui a demandé de partir sans attendre. L’autre a refusé. L’accusé a alors pris la fuite à pied», a précisé Me Plante.

Le dernier chapitre s’est joué le 27 décembre au Walmart. Labelle a alors quitté le magasin sans payer avec une télévision d’une valeur de 830 $. «Devant des témoins, il a tenté de déposer l’appareil dans le coffre d’un véhicule, avant de prendre la fuite à pied. Il s’est fait suivre par un témoin et a été arrêté plus tard dans la journée», a mentionné Me Mélissa Plante.

10 ans d’accalmie

«Mon client éprouve plusieurs remords, a indiqué Me Nathalie Samson. Il a plusieurs antécédents, mais il s’est écoulé une période de plus de 10 ans entre sa première série de condamnations et sa dernière. Pendant ce temps, il était devenu un actif pour la société, mais une blessure au genou l’a placé au chômage. Maintenant, il vit de l’aide sociale.»

Entre le 31 mai 1990 et le 23 mars 2006, Labelle avait en effet été condamné à six reprises, principalement pour des vols, des méfaits, des menaces de mort ou de lésions et des conduites avec les capacités affaiblies. Sa première condamnation avait donné lieu à 45 jours de détention. Pour les suivantes, les sentences étaient des probations, des amendes et des travaux communautaires.

Ce n’est que le 18 avril 2016 qu’est survenue la dernière sentence dans la liste. Labelle avait alors été condamné à 12 mois de probation et 25 heures de travaux communautaires pour un vol et un méfait.

Antécédents éloignés dans le temps

«Je remarque en effet que vos antécédents sont éloignés dans le temps, a commenté la juge Renée Lemoine. Par contre, vous avez repris vos mauvais comportements et ceux-ci sont devenus des gestes habituels.»

Considérant la suggestion commune des deux parties comme raisonnable en fonction des circonstances, la juge a donc condamné Labelle à 90 jours de détention. Comme il était en détention préventive depuis le 27 décembre 2016 et que ce temps a été évalué à taux et demi, il ne lui restait donc que 49 jours à purger.

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