16 janvier 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

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©TC Media - Lucie Charest

Au moment de subir son procès, le 16 janvier 2017, au Palais de justice de Ville-Marie, l’homme de 57 ans a finalement opté pour un plaidoyer de culpabilité devant l’honorable juge Josée Bélanger. Son avocat, Pierre Grygiel, a affirmé à la juge que Monderie était conscient de la gravité des actes commis et déposait son plaidoyer de culpabilité en toute connaissance de cause.

«Dans un premier dossier, il s’agissait de voies de faits et de menaces de mort dont les événements se sont produits le 26 janvier, a indiqué Me Marc-André Roy, procureur de la Couronne. Par la suite, lors d’un incident survenu le 2 février, M. Monderie s’est introduit par effraction au domicile de la victime, l’a séquestrée, lui a proféré des menaces de mort et lui a fait subir des voies de fait avec lésions. Ce faisant, il brisait les conditions de ne pas être en contact avec la victime depuis le dossier du 26 janvier. Il a également plaidé coupable à des accusations d’entrave à la justice en tentant de dissuader la victime de porter plainte.»

Agression sexuelle et représentations sur sentence

Un chef d’accusation d’agression sexuelle armée et un autre de possession d’arme dans un dessin dangereux pesaient également sur Monderie. La position de la Couronne pour ces deux chefs d’accusation ne sera connue qu’au moment des représentations sur sentence qui auront lieu le 3 mai.

Au moment de déposer son plaidoyer de culpabilité, Réjean Monderie se tenait droit derrière la baie vitrée où se trouvent les prisonniers. Sa victime, assise dans l’assistance, était accompagnée de plusieurs proches. Pendant le prononcé des multiples chefs d’accusation, elle a semblé être assaillie par une troublante émotion.