Décès à Westwood: le travailleur serait mort au niveau 104

©TC Media - Archives/Patrick Rodrigue

La plupart des opérations du quart de jour du 23 février ont été suspendues à la mine Westwood d’Iamgold à la suite du décès d’un travailleur. La mort serait survenue au niveau 104, mais pas au même endroit qu’où s’étaient produits les effondrements de mai 2015.

«Avant de procéder aux opérations de sautage, nous avons vérifié le tableau des badges de sécurité des employés et nous avons constaté qu’il y en avait encore un d’accroché. Nous avons donc envoyé une équipe vérifier à l’endroit où l’homme devait travailler. On l’a retrouvé inconscient sur le sol», a expliqué Isabelle Labrie, directrice des ressources humaines à Westwood.

La Sûreté du Québec et les services d’urgence ont été alertés vers 5h45. Le décès de l’homme a été constaté un peu avant 9h30. «Par respect pour la famille, qui vient tout juste d’être informée, nous ne dévoilerons pas tout de suite l’identité de la victime. Quant à nos employés, les programmes de soutien ont déjà été déployés», a mentionné Mme Labrie.

Au niveau 104

Une information à l’effet que le décès serait survenu au niveau 104, où un effondrement avaient coincé neuf travailleurs pendant près de 18 heures en mai 2015, s’est rapidement mise à circuler sur les réseaux sociaux. Iamgold n’a pas voulu confirmer cet élément.

«Nous allons apporter des précisions en après-midi, après les expertises de la Sûreté du Québec et de la CNESST. Ce qui est certain, par contre, c’est que le décès ne s’est pas produit au même endroit que les événements sismiques de 2015», a signalé Isabelle Labrie.

Causes inconnues

Les inspecteurs de la CNESST ont également été dépêchés sur les lieux. «À l’heure actuelle, nous ignorons toujours les causes du décès. C’est pourquoi nous ne pouvons pas encore parler d’un accident de travail», a précisé Mme Labrie.

À la suite de cet événement, la direction de la mine Westwood a pris la décision de suspendre toutes les opérations de minage. «Nous ne conservons que les activités nécessaires au maintien de la mine, comme le pompage de l’eau et autres opérations du genre», a fait savoir Isabelle Labrie.

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