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08 septembre 2017

Voyage intérieur entre l’Abitibi et l’Argentine

L’idole de Louise Desjardins

©gracieuseté - Christian Leduc

Les thèmes de l’attachement et de la mort sont prédominants dans le nouveau roman de Louise Desjardins. La quête du personnage Évelyne Perron nous transporte de l’Abitibi à Buenos Aires en passant par Montréal.

L’envie de découvrir l’Amérique du Sud a été le point de départ du nouveau roman de Louise Desjardins intitulé  L’idole. Si l’idée de départ de son ouvrage était vague lorsqu’elle est partie en voyage, elle s’est rapidement précisée à son arrivée à Buenos Aires.

C’est l’ambiguïté entre vouloir mourir et la vie qui est plus forte que cela -Louise Desjardins

«J’ai appliqué pour une bourse d’écriture en Argentine, a-t-elle expliqué. Mon projet parlait d’une femme qui voulait terminer ses jours en Argentine. C’était aussi vague que ça et j’ai été sélectionnée par le jury argentin.»

C’est en arrivant à Buenos Aires que tout s’est mis en place pour Louise Desjardins. Elle y a séjourné à deux reprises, dont une fois pour une période de deux mois.

«J’habitais dans un appartement pour être avec la population puisque ce qui m’intéresse ce sont les gens, a-t-elle raconté. C’est ainsi que l’on peut s’imprégner des particularités d’un pays. Je désirais faire la connaissance d’une coiffeuse. Je trouve qu’elles sont des personnes qui parlent beaucoup et qui font parler beaucoup. Je voulais lui poser des questions sur comment fonctionne le voisinage.»

La présence abitibienne

La région de l’Abitibi-Témiscamingue est un lieu important du roman L’idole. Cela n’était pourtant pas prévu dans le projet initial.

«À mon arrivée, je suis tombée sur une fabuleuse image d’Eva Perón, a expliqué l’auteure. Ma mère aimait beaucoup cette femme et je me suis inspirée de cet élément personnel et l’ai transféré à mon personnage. L’histoire s’est développée et c’est ainsi que je suis revenue en Abitibi.»

Le personnage d’Évelyne croyait pouvoir tout oublier en allant en Argentine, mais c’est l’inverse qui se produit. «Voir le portrait d’Eva Perón va la ramener à son enfance en Abitibi, a précisé Louise Desjardins. Elle s’identifie beaucoup à sa mère qui a souffert d’une forme de démence à la fin de sa vie. Lorsqu’elle quitte Montréal, elle a à peu près le même âge que sa mère avait lorsqu’elle est devenue malade. Ça lui fait peur.»

Ayant vécu les conséquences de la maladie de sa mère, Évelyne va choisir de ne pas faire vivre cela à sa famille et va quitter pour l’Argentine, là où elle ne connaît personne. Rapidement, au fil de l’histoire, Évelyne Perron fera de nouvelles rencontres qui la pousseront à se remettre en question.

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