02 juin 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©TC Media/Jean-François Vachon

Cette fois, Sébastien Ouellette s’est allié avec Lancelot St-Amour pour concevoir cette œuvre. «C’est une fabuleuse sculpture. Nous étions très tristes de devoir retirer l’œuvre l’an dernier et on voulait trouver une façon qu’elle revienne», a indiqué le président du FGMAT Jean Royal.

Elle est simple et elle présente à la fois le côté culturel et ouvrier de la ville -Sébastien Ouellette

«Nous sommes vraiment contents d’avoir permis à des artistes de créer, d’offrir un legs à la ville et de continuer à habiller ce quartier», a-t-il ajouté.

Plusieurs partenaires ont participé à la réalisation de ce projet. «C’est un projet rassembleur qui met en lumière le dynamisme culturel et l’histoire de notre Ville», a soutenu la responsable des communications chez Glencore Canada Fonderie Horne Stéphanie Lemieux.

Un long parcours

L’artiste Sébastien Ouellette a convenu que le parcours n’a pas été facile. «Ce fut un projet de longue haleine et il a fallu se retrousser les manches pour y arriver. On a travaillé fort, on a fait des demandes de subvention et on s’est fait dire non. Pour moi, un non, c’est le début d’autre chose», a-t-il lancé.

«En 24h, on avait un plan B. Il faut que je remercie le grand nombre de partenaires qui ont participé à la réalisation de cette oeuvre», a-t-il ajouté.

Pour lui, cette sculpture incarne Rouyn-Noranda. «Elle est simple et elle présente à la fois le côté culturel et ouvrier de la ville», a-t-il expliqué.

Pour son jeune comparse, Lancelot St-Amour, il s’agissait d’un premier grand projet. «Je suis fier, à 23 ans, de laisser un mini-legs. C’est un bon début», a-t-il confié.

«J’ai vraiment eu un mon buzz quand je suis rentré dans l’atelier de peinture. Je ne savais pas de quoi elle aurait l’air une fois lustrée. Les larmes intérieures ont jailli», a-t-il ajouté.

©TC Media - Karina Osiecka

L'an dernier, l'oeuvre Inflexion était faite de bois et de pailles.