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22 mars 2017

Un festival bien à nous

Dans le cadre du Festival International du cinéma en Abitibi-Témiscamingue, nous sommes allées à la rencontre de Louis Dallaire, co-fondateur, et d’Émilie Villeneuve, directrice du festival afin d’en savoir plus.

Par Kassandre Poitras, Jade Garneau et Chloé Garneau (École Le Prélude)

Comment avez-vous eu l'idée de fonder le Festival du cinéma?

Avant le Festival du cinéma international, il y avait la semaine du Festival du cinéma régional. Ça a duré 4 ou 5 ans, puis les gens de la région faisaient des films sur les gens ou des sujets de la région, donc il y avait toutes sortes de choses sur la colonisation de la région, etc. Puis, il y avait une vague importante dans les années 70 pour voir puis montrer les films qui étaient faits chez-nous. Après, il y avait une semaine de cinéma québécois donc, on a fait le régional, le québécois puis Jacques Matte, un moment donné après ce festival, a dit : bien on a fait le régional, le québécois, après on pourrait faire l'international! Nous vivons en Abitibi-Témiscamingue et nous voulions faire un événement qui permettrait aussi de montrer aux gens comment c'est intéressant de vivre ici. C'était au début des années 80, c'est ainsi que ça a commencé.

Était-ce la seule chose que vous vouliez faire dans la vie?

Dans le fond, on voulait vivre dans la région. Dans le domaine culturel, est-ce que l'on peut se partir une compagnie? Nous voulions aussi développer du travail pour d'autres personnes. C'est après quatre ou cinq ans que c'est devenu plus structuré. Les trois co-fondateurs ne sont pas payés pour faire ça, nous avons chacun un autre travail, donc on fait ça avec passion. C'est extraordinaire parce qu'on a fait 35 ans de bénévolat!

Est-ce que vous contribuez aux films?

Pas directement, on essaie de créer toute l'atmosphère, on encourage les gens à faire des films, mais on présente le film de gens qui sont de la région ou d'ailleurs. Dans ce sens-là, les gens sont très contents, ils veulent amener leur film au festival.  C'est de cette façon que l'on contribue beaucoup. Il y a des films qui ont été réalisés grâce à des rencontres au festival,  nous en sommes bien fiers.

Est-ce que vous trouvez que le festival est difficile à faire?

Dur? Non, mais c'est beaucoup de travail. On a une belle équipe puis on travaille tissés serrés. C'est beaucoup d'implication, on ne peut pas dire dur, mais il y a souvent des problèmes très difficiles à régler à chaque année. Nous n'avons pas un budget énorme pour arriver à faire le festival. De plus, c'est toujours difficile quand on n'a plus de place dans la programmation et que nous ne pouvons pas mettre certains films.

Louis Dallaire et son équipe nous présentent le Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue depuis  35 ans.  C'est donc en grande partie grâce à lui qu'année après année les élèves de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda ont droit à une agréable sortie culturelle où ils peuvent découvrir le cinéma d'animation.

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