Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

20 mars 2017

Entretien avec Antoine Charbonneau Demers

©gracieuseté

Entrevue avec Antoine Charbonneau-Demers, gagnant du prix Robert-Cliche pour son roman, Coco.

Par Lydia Blouin (Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue)

Qu’est-ce qui t’a inspiré Coco? Pourquoi avoir choisi de faire évoluer ton personnage dans un monde onirique plutôt qu’un monde réaliste?

Tout le monde que j’ai rencontré dans mon parcours en théâtre m’a inspiré les personnages principaux. J’ai rencontré beaucoup d’acteurs, et ce sont eux qui m’ont donné envie de parler du théâtre. L’univers onirique, ça, c’est mon imagination personnelle, et surtout celle que j’avais quand j’étais adolescent. Et pour moi, c’est du réalisme, dans le sens que cet univers est connecté à la réalité. Il existe dans notre imaginaire, ce n’est pas un monde fantastique ou merveilleux. Je suis très inspiré par le rêve, le songe et le fantasme. Tout le monde fantasme. Pour moi, c’est très réel.

Pourquoi le protagoniste, surnommé Coco, n’est jamais nommé dans le roman ?

J’ai choisi de ne jamais le nommer parce qu’il s’est oublié dans l’histoire, il s’invente être quelqu’un, tellement que son nom n’est plus important. Ça aurait réduit le personnage de lui donner un nom, je trouve.

Pourquoi as-tu décidé que la relation entre Marie-Thérèse et Coco serait ambiguë? Pourquoi avoir décidé d’écrire une fin ouverte?

La relation, c’est ce qui tient l’histoire. Pour moi, c’est là que le lecteur se reconnaît. On peut parler de personnages qui vivent des réalités complètement décalées, mais si la relation est bien faite, je pense que le lecteur peut comprendre et être touché. Ensuite, quelle relation n’est pas ambigüe ? Peut-être que c’est juste moi, mais toutes mes relations le sont. Les relations simples dans la littérature ne me touchent pas.

Pour la fin, j’aime en général que les choses dégénèrent. Mais une relation, ce n’est jamais fini. Boucler la boucle, ça aurait été satisfaisant, et j’adore quand on n’est pas satisfait. Il faut être content, mais jamais satisfait.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média