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02 juin 2017

100e de La Sarre : la patinoire à roulettes

©Photo depositphotos.com - Everett Collection/Old Visuals

Dans le cadre du 100e anniversaire de La Sarre, nous vous proposons quelques parties de son histoire. Cette semaine, Jeannine Mongrain, la fille du propriétaire de la patinoire à roulette nous raconte son histoire.

La patinoire en question se trouvait dans les années 1950 sur la 5e Avenue, là où se situe présentement la pharmacie Jean-Coutu.

Mme Mongrain avait 8 ou 9 ans lorsque son père, Paul-Émile Mongrain est devenu propriétaire de la patinoire à roulettes. «Tous les samedi soirs, les gens pouvaient venir patiner au son de la musique du juke-box», a raconté Jeannine Mongrain.

Les gens pouvaient y louer des patins au coût de 25 cents pour la soirée. C’est sa sœur Thérèse, alors âgée de 12 ans, qui s’occupait du comptoir. C’est au comptoir que les gens pouvaient louer les patins et acheter des confiseries.

«Parfois les gens amenaient leur propre boisson et il faut dire que ça menait souvent à des chicanes et des bagarres», a souligné Mme Mongrain.

Elle explique qu’un moment donné, son père avait fait l’acquisition d’un révolver afin de défendre son établissement. Il l’aurait utilisé une fois, pour tirer en l’air afin de désamorcer une bataille un peu trop virulente.

La récompense

Pour les filles de M. Paul-Émile Mongrain, la récompense de leurs efforts c’était de pouvoir chausser les patins avant l’arrivée des gens et de profiter de la patinoires à elles seules.

«On devait faire le ménage le samedi après-midi et une fois terminé, nous pouvions chausser les patins», a affirmé Jeannine Mongrain.

Vente et fermeture

Après quelques années d’opération, M. Paul-Émile Mongrain a pris la décision de louer la patinoire à Nelson Morin qui a élargie l’offre de la salle. Les gens pouvaient désormais louer la salle pour y faire des réceptions ou des danses.

À côté de la patinoire se trouvait le magasin Généreux et frères, l’immeuble appartenait également à M. Paul-Émile Mongrain. C’est éventuellement la bannière Western Tire qui pris la place du magasin. «Par la suite, l’édifice a été vendu et la patinoire a été détruite et remplacée par un stationnement», a expliqué Jeannine Mongrain. C’est éventuellement le groupe Jean-Coutu qui a racheté le tout pour y construire la pharmacie qui se trouve toujours à cet endroit.

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